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Plus de 700000 candidats appelés à passer les épreuves du baccalauréat à partir de ce matin

Un bac sous les meilleurs auspices

La connexion internet ne sera pas perturbée cette année. Néanmoins, c'est carrément la prison qui attend les tricheurs.

Jour J! C'est ce matin que débute l'examen du baccalauréat. Plus de 700000 candidats, répartis entre plus de 2500 centres d'examen, au niveau national, sont appelés à passer l'épreuve la plus importante de leur vie. Pour beaucoup, c'est cette semaine fatidique qui déterminera leur avenir, ce qui engendre les dérapages des candidats et leurs parents, qui veulent un bachot à tout... prix, comme en témoigne la fuite massive des sujets, sur les réseaux sociaux, en 2016. Un véritable scandale national qui a contraint le gouvernement de l'époque à prendre des mesures radicales, afin d'éviter qu'un tel scénario ne se répète. C'est ainsi que débutèrent les fameuses «coupures d'Internet», durant la période des examens, à l'échelle nationale, plongeant le pays dans un black-out total, pendant une dizaine de jours, ce qui a permis de «contrer» la fraude, mais avec des conséquences désastreuses pour l'économie nationale. Ce sont des millions de dollars qui sont perdus chaque année. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a alors décidé de revoir cette stratégie. C'est ainsi qu'à la surprise générale, il n'y a pas eu de coupures d'internet durant l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM). «L'Internet ne sera pas coupé cette année», a annoncé, dimanche dernier, le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed. Une décision qui s'explique par le fait que les hautes autorités du pays aient mis ces examens sous haute surveillance. Les services de sécurité et leurs brigades de lutte contre la cybercriminalité ont été mobilisés pour l'occasion, tout comme la justice où des commissions spéciales ont été créées, afin de pouvoir réagir très vite à toute tentative de fraude. Surtout que depuis 2020, les pouvoirs publics ont criminalisé cet acte qui remet en cause la crédibilité de l'Education nationale et met entre parenthèses l'avenir de millions d'élèves. «Les mesures strictes prises par l'Etat, telles que le risque d'emprisonnement et la mise en place de commissions judiciaires de surveillance ont, en grande partie, contribué à réduire le phénomène des fuites», a avoué le ministre de l'Education nationale, soutenant que le gouvernement ne souhaite pas aller jusqu'à ces sanctions. Les candidats et leurs proches doivent donc faire preuve de sagesse, afin d'éviter la case prison et d'être frappé d'interdiction à cet examen durant cinq ans. L'année dernière, une dizaine de personnes avaient été mises en prison pour tentative de fraude, mettant entre parenthèses leur avenir et celui de leurs bambins. Cette année, quatre personnes, dont deux candidats à l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM), ont été déférées devant les autorités judiciaires compétentes de Chlef pour leur implication dans deux affaires de triche, à l'aide d'un téléphone portable. À El Oued, c'est un député et un chef de brigade de gendarmerie qui ont été placés sous mandat de dépôt pour avoir aidé à frauder au BEM. Cet élu a adressé une enveloppe contenant la solution du sujet de mathématiques via le chef de la brigade de gendarmerie et destinée à sa fille, candidate au BEM.Le chef de centre a découvert le pot aux roses et les a dénoncés. Ils ont de suite été arrêtés. Rendez-vous est donc pris, ce matin, avec l'épreuve de langue arabe. Ils débuteront par cette matière, avant d'être examinés, l'après-midi, dans les sciences islamiques. Un «apéritif» avant que les choses sérieuses ne commencent le lendemain, à travers les matières à fort coefficient pour chaque branche. Quoiqu'il en soit, les élèves ne doivent pas s'inquiéter, le ministre de l'Éducation nationale a assuré que les sujets seront à la portée des élèves et dans les limites des cours dispensés. Bonne chance à tous...

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