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Développement de l'exploitation minière

Signature de deux contrats entre Manal et Ozmert «Algérie»

Le contrat prévoit d'approvisionner son secteur minier en matière première nécessaire.

Axe stratégique de la relance industrielle, l'exploitation minière semble entrer dans une phase importante de développement. Dans ce sillage, les gisements du minerai de fer de Boukhadra et Ouenza (Tebessa), ont fait l'objet de la concrétisation d'un mémorandum d'entente signé, ce mardi, à Alger, entre le groupe Manadjim El Djazaïr (Manal) et la société turque Ozmert Algérie, l'objectif étant la réalisation d'installations industrielles afin d'atteindre un volume d'extraction de minerai de 6 à 7mt/an, en plusieurs étapes. La première s'articule autour de la vente de minerai brut par Manal ou ses filiales au profit de Ozmert Algérie ou ses filiales, dans la cadre d'un contrat commercial (100000 tonnes à partir de 2022 jusqu'à 500000 tonnes en 2028). Il faut dire que cet accord aura des répercussions hautement positives sur le développement et la valorisation des richesses minières.
Une orientation qui vise à conférer au secteur de l'industrie les capacités de réaliser les grands projets structurants. Dans cette optique, les mines de fer de l'Est (MFE Spa), ont signé un deuxième contrat portant sur la vente de minerai de fer avec le même partenaire.
Cette dernière porte sur «l'enrichissement du minerai, par la production de concentré ou «Pellet Feed», la production de boulettes ou pellets, à partir du minerai enrichi ou concentré, la production de «préréduit ou DRI», la production de produits semi-finis, ainsi que la commercialisation des produits destinés à l'exportation». Deux contrats qui contribueront à porter l'exploitation minière à un niveau supérieur, permettant de créer de nouvelles sources de matières premières, ce qui renforcerait la concrétisation des engagements et des réformes engagées, notamment en matière de réduction de la facture d'importation et de rationalisation des dépenses.
Pour le ministre de l'Energie et des Mines, «d'un montant de 175 millions de dollars, le contrat de développement et de valorisation de ces gisements et l'enrichissement du minerai de fer permettrait au pays d'approvisionner son secteur minier en matière première nécessaire, sans recourir aux importations». Il y a lieu de convenir que les besoins de la relance économique ne peuvent plus supporter le poids des importations. Ces derniers vont à contre sens de la vision économique globale adoptée par l'État. Cette dernière se base essentiellement sur la création de richesse et le développement de capacités industrielles à même de renverser la vapeur, et de sortir de l'équation controversée, qui consiste à importer des matières premières que nous pouvons produire localement.
C'est toute l' importance de ces partenariats qui constituent la base d'un nouveau départ. Dance sillage, Mohamed Arkab est revenu sur l'importance des dépenses, précisant que «les importations du pays en minerais et pellets avaient atteint 1 milliard de dollars, en 2021 et pourraient grimper à 2 milliards de dollars en 2025.Des sommes que le pays va économiser avec le développement de ce projet». Dans ce cadre, il a fait savoir que «les potentialités de ces deux minerais sont estimées à 123 millions de tonnes de ressources géologiques, dont 77 millions de tonnes exploitables.

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