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Au 60e anniversaire de la BEA

Les grandes annonces de Benabderrahmane

Le gouverneur de la BA a révélé que «les réserves de change du pays dépassent les 60 milliards de dollars, ce qui équivaut à un an et demi d'importations».

On en connaît un peu plus sur le projet de digitalisation du dinar algérien. Il s'agit de l'une des solutions devant être mises en place au service de l'économie nationale, par la Banque d'Algérie, qui est en train de travailler sur ce projet. Pour le gouverneur de la Banque d'Algérie (BA), Salah- Eddine Taleb, «on ne peut pas laisser les acteurs de la cryptomonnaie réguler le marché. Cette monnaie aura des impacts sur le coût des transactions des virements de l'information financière».
Le gouverneur a révélé que «les réserves de change du pays dépassent les 60 milliards de dollars, ce qui équivaut à un an et demi d'importation». Rencontré, hier, en marge des travaux de la conférence sur les défis futurs des banques centrales, qui s'est tenue à Alger, Taleb a révélé à L'Expression que des banques algériennes publiques vont bientôt s'installer au Sénégal. Il s'agit d'un consortium de banques, en l'occurrence la BNA, La BEA, la Badr et la CPA.
L'Algérie ambitionne en effet ouvrir des banques dans la région arabe et dans le continent africain. C'est ce qui a été souligné par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane qui présidait l'ouverture des travaux de la conférence sur les défis futurs des banques centrales, organisée par la Banque d'Algérie à l'occasion du 60e anniversaire de sa création. Soulignant la participation du gouverneur de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (Bceao), Jean-Claude Kassi Brou, aux travaux de cette conférence, Benabderrahmane, a réitéré «le plein soutien du gouvernement, en vue d'étendre le réseau des banques algériennes en Afrique», objectif auquel les pouvoirs publics accordent de l'importance, comme pour prouver le rapprochement africain et ses dimensions entre l'Algérie et le continent africain».
En 2023, «nous irons de l'avant dans l'ouverture du capital de deux banques publiques et nous ferons aussi de même pour le reste des banques», a-t-il poursuivi dans ce sens.
«La nouvelle loi relative à la monnaie et au crédit permettra à la BA d'aller vers la modernisation du système bancaire», a-t-il précisé. Bien qu'elle jouisse d'une grande autonomie, «la Banque d'Algérie a veillé à coordonner entre la politique monétaire et la politique budgétaire et à accompagner le gouvernement sur les questions financières, ce qui a permis de surmonter les difficultés financières découlant des chocs extérieurs», a estimé le Premier ministre. Au sujet du développement de la Banque d'Algérie depuis sa création, le 13 décembre 1962, Benabderrahmane a précisé que les moyens humains et matériels de l'institution sont passés de 240 agents, dont seulement 10 cadres répartis sur six agences et succursales, les premières années, à 3410 agents, dont 1255 cadres, répartis sur 49 agences et succursales actuellement, en attendant l'ouverture de nouvelles agences et succursales dans les nouvelles wilayas.
Il a également fait état de l'évolution de la masse monétaire de 4,7 Mds de DA en 1964, année de la création de la monnaie nationale, à 22204 Mds de DA actuellement, tandis que la valeur des crédits à l'économie, s'est élevé de 2,5 Mds de DA en 1964 à quelque 10217 Mds de DA actuellement. Concernant le paysage bancaire, la BA ne supervisait, au lendemain de l'indépendance, que quatre banques, tandis que le nombre de banques et d'établissements financiers activant sur le paysage bancaire, s'élève aujourd'hui à 19 banques et huit établissements financiers.

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