Les enjeux climatiques au coeur du débat

La capitale abrite, depuis vendredi, le forum «Notre Futur-Dialogues Afrique-Europe». Cet événement, centré sur les enjeux climatiques, a réuni de nombreux participants venus à la découverte des divers animations d'un programme concocté «pour tous les goûts» par l'Institut français d'Algérie. Le forum d'Alger a pour objectif de renouveler le dialogue entre les jeunes d'Afrique et d'Europe sur des questions sociales, comme l'environnement», comme l'a souligné Ahlem Gharbi, directrice générale de l'IFA et conseillère de coopération et d'action culturelle. Pour maximiser l'impact de cet événement, l'IFA a misé sur une stratégie de communication réussie. Des militants écologiques d'Algérie et de plusieurs pays ont pris part au débat d'idées, qui se poursuivra jusqu'à aujourd'hui. «Nous avons pensé à regrouper ‘‘ce monde'' pour faire passer le message du forum d'Alger, qui est dédié à sensibiliser la conscience sur l'importance de préserver la nature et promouvoir la culture et l'éducation environnementale», a expliqué Samir Grimes, expert en biodiversité marine et président du comité de pilotage, qui a préparé le forum.
Les travaux de ce forum se sont poursuivis également, hier, avec au menu, des tables rondes animées par divers acteurs engagés dans la cause environnementale, lesquels ont souligné la nécessité de remodeler la relation du citoyen avec la nature, de sorte «à aller vers plus d'équilibre et de durabilité». Une proposition qui n'est pas propre à l'Algérie. Ceci, étant donné que la question du réchauffement climatiques concerne toutes les nations, mais aussi du fait des pas franchis par le pays. Emir Berkane, président de la Fondation Probiom, s'est réjoui, d'ailleurs, de la reconnaissance du gouvernement de «micro-plastique» comme polluant halieutique.
Les taux de micro-plastique sont très importants et cela représente une sérieuse menace pour de nombreuses espèces marines méditerranéennes, selon Berkane. Celui-ci s'est réjoui du fait que «les associations et professeurs travaillent sur la problématique,» a-t-il poursuivi. «Nous sommes très fiers de mener un travail qui s'est soldé par l'adoption du texte de loi, de l'immersion des récifs artificiels en Algérie, et cela ne se voit pas tous les jours, même dans d'autres pays», a-t-il encore ajouté. Cela avant de se féliciter du fait que «le concombre de mer, le mérou font également partie des espèces protégées en Algérie». Emir Berkane a également passé en revue les projets contribuant au retour de la biodiversité marine comme celui lancé avec la Sonatrach pour l'immersion d'un récif artificiel.
La cérémonie de désignation et la remise des prix aux gagnants du hackaton qui réunit des équipes du continent africain. Celles-ci sont en compétition d'innovation afin de trouver des solutions pour la nature.
Le prix à gagner mérite tout les sacrifices: les gagnants vont bénéficier d'un programme d'incubation et d'une somme d'argent comme récompense.