L'Expression

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Remaniement ministériel et mouvement dans le corps diplomatique

Le temps des spéculations

Tout remaniement doit répondre au critère de l'efficacité afin de parvenir à une mise en oeuvre rapide des décisions prises en Conseil des ministres.

La session parlementaire ordinaire 2021-2022 sera clôturée aujourd'hui. Les députés partiront en congé. Un congé qui devrait être mis à profit pour la mise en place du futur gouvernement. Celui de Aïmene Benabderrahmane risque de ne pas faire long feu.
Le remaniement annoncé par le président de la République lors de sa dernière rencontre avec des représentants de la presse nationale, serait, même, imminent, annoncent certains. Un nouveau gouvernement sera-t-il nommé avant la rentrée sociale? Théoriquement oui, mais tout va dépendre de la «disponibilité» de personnalités à même de mettre en oeuvre le programme présidentiel de manière plus efficace et efficiente. Qui conduira le futur Exécutif? Qui en fera partie? Une équation à plusieurs inconnues. Car le parachèvement du programme initié par le président Tebboune, notamment dans son volet économique, dépendra de la composante du nouveau gouvernement. En se basant sur les déclarations suscitées du chef de l'État, il est aisé de déduire qu´il sera procédé à une véritable purge. D'autant, a-t-il souligné, que tout remaniement ministériel doit répondre au critère de l'efficacité afin de parvenir à une mise en oeuvre rapide des décisions prises en Conseil des ministres, notant que le remaniement ministériel, s'il devait avoir lieu, s'effectuera «en fonction des résultats de chaque secteur», la norme étant «le taux d'application des décisions prises lors des Conseils des ministres». Certes, aucun accroc n´a été signalé entre Tebboune et Benabderrahmane mais force est de reconnaître que les divergences de fond l´emportent. Aussi, la vox populi et certaines sources, se disant proches des cercles de décision, laissent croire à son remplacement. Comme est plausible sa reconduction. Même si plusieurs ministres sont sur la sellette. Mais rien n'est sûr. Ce n'est pas la première fois en effet qu'on prête une telle intention au président de la République, qui, à chaque fois, s'est contenté d'un léger lifting. Une certitude, le «lifting» ministériel aura bel et bien lieu. L'annonce est du président Tebboune lui-même. «Certains péroraient sur les plateaux de télévision, nous avons fait appel à eux et ils ont déçu», avait regretté le président Tebboune lors de sa dernière intervention télévisée. En attendant, les spéculations vont bon train.
La Toile foisonne. Le casting est lancé. Chacun y va de son scoop. Et de son analyse. Dans ce sillage plusieurs noms sont avancés. Un tel par- ci, un tel par- là. De nouvelles têtes feraient même leur entrée au gouvernement. Ceux qui spéculent sur les changements à venir s'en tiennent à ce qu'il s'est passé lors des différentes visites de Abdelamdjid Tebboune à l'étranger où des accords importants touchant plusieurs secteurs ont été signés sans la présence des ministres concernés. Le raccourci, voulant que ceux qui ont été suppléés devraient partir, a fait le lit de l'intox. Une intox qui ne se limite pas seulement aux postes ministériels. Elle touche même le corps diplomatique. Selon les « révélations» de la Toile, plusieurs grandes capitales sont concernées. Des spéculations allant dans le sillage du rappel de l'ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud et son remplacement par Saïd Moussi, sans poste depuis son rappel le 19 mars 2021, au lendemain de la crise diplomatique entre Alger et Madrid. Washington (USA), Bruxelles (Belgique) siège de l'Union européenne, Budapest (Hongrie), Niamey (Niger), Canberra (Australie), Mexico (Mexique), Sofia (Bulgarie), Kinshasa (R. D. du Congo), Abidjan (Nigeria), et même Tachkent, capitale de l'Ouzbékistan devraient, selon ces mêmes sources, être concernées par ce mouvement diplomatique. Un mouvement devant, également, toucher les consuls généraux. Un remaniement ministériel et diplomatique intervenant dans un contexte géopolitique particulier, avancent les «analystes». Cependant, il n'en demeure pas moins que tout changement ministériel ou dans le corps diplomatique reste dans les prérogatives du président de la République.

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