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La loi sur les investissements dans les starting-blocks

L'heure de vérité

Il sera procédé dans les tout prochains jours, à l'installation de toutes les structures, a assuré le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

Fini le «blabla». Place au concret. Le président de la République en a posé les jalons. «Le dernier délai pour la création du guichet unique de l'investissement est fixé à fin septembre courant, afin d'avoir des statistiques précises permettant l'élaboration d'un plan de gestion basé sur la prospective, et faciliter, par-là même, l'investissement», avait exigé Abdelmadjid Tebboune lors du Conseil des ministres qu'il avait présidé le 11 septembre. Message reçu 5/5. Il sera procédé dans les tout prochains jours, à l'installation de toutes les structures prévues dans les textes d'application de la nouvelle loi sur l'investissement, promulgués récemment, a annoncé le 25 septembre le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Une condition sine qua non pour attirer les entrepreneurs, les hommes d'affaires... Tout est donc fin prête pour que la destination Algérie soit attractive. Il reste aussi à en faire la promotion. L'image du pays qui s'est remise à briller ne suffira pas certainement à elle seule pour que les investisseurs se bousculent au portillon. Il n'y a qu'à prendre pour exemple le tourisme. Malgré 1600 kilomètres de côtes dont dispose le pays toutes aussi sublimes les unes que les autres, un patrimoine matériel et immatériel exceptionnels, à l'instar du Parc national du Tassili (Djanet) inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, des gravures et des peintures qui témoignent d'une civilisation plusieurs fois millénaires...le secteur est à la traîne et demeure le parent pauvre de l'économie nationale. Les atouts ne manquent pas. Les difficultés aussi. On a tenté de déblayer le terrain, le débarrasser des contraintes administratives. Cela avait été annoncé à maintes reprises. C'était sans compter sur une bureaucratie trop dure, à la peau de crocodile qui n'a que trop miné un terrain qui pourtant a tendu les bras aux bâtisseurs, aux créateurs de richesses les plus téméraires. Faute d'embûches et d'obstacles insurmontables ils ont dû, parfois la mort dans l'âme, jeter l'éponge. Le pays leur fait la part belle cette fois- ci. «Nous procéderons, dans les tout prochains jours, à l'installation de toutes les structures du dispositif d'investissement prévues dans la nouvelle loi, notamment l'Agence algérienne de promotion de l'investissement, ses guichets uniques, à savoir le guichet des grands investissements et des investissements étrangers, ainsi que les guichets uniques décentralisés au niveau des wilayas», a fait savoir le patron de l'Exécutif. «C'est là une nouvelle vision fondée non seulement sur les incitations fiscales, mais englobant un accompagnement des porteurs de projets dans toutes les étapes de réalisation, comme la mise à disposition de l'offre immobilière, la simplification des procédures, ainsi que la levée de tous les obstacles bureaucratiques», a-t-il ajouté. Le nouveau Code des investissements doit favoriser les investissements étrangers qui ont stagné autour des 2 milliards de dollars depuis pratiquement 2012. Le nouveau texte de loi intervient donc pour renforcer les prérogatives du guichet unique et réduire de façon considérable les délais de traitement des dossiers d'investissement, en sus des mesures incitatives au profit des investissements directs étrangers (IDE) qui sont à même de permettre la création de postes d'emploi, le transfert des technologies et des expertises...Tous les secteurs pratiquement sont en attente de partenariats qui doivent leur permettre d'étaler et de faire valoir leurs exceptionnelles potentialités. Certains «géants», le port d'El Hamdania à Cherchell, les gisements de fer de Ghar Djebilet, de la mine de zinc d'Amizour à Béjaïa, de phosphate de Bir El Ater à Tébessa... de l'ouverture de la piste minière en général, qui sommeillent pourront alors rugir. Un bras armé économique de premier plan qui doit être renforcé par des projets qui doivent permettre à l'Algérie de réussir sa transition énergétique. Quelques-uns sont d'actualité: la réalisation de centrales photovoltaïques, qui doivent produire 1000 MW, de la production d'énergie à partir de l'hydrogène vert, notamment. Doté d'un exceptionnel potentiel solaire, le pays est bien placé pour en produire et à des coûts très compétitifs, de surcroît. «Grâce à son potentiel considérable en énergie solaire, ses importantes ressources en gaz naturel et les infrastructures de distribution associées, l'Algérie est bien placée pour produire l'hydrogène vert...à des coûts très compétitifs», avait indiqué, le 23 avril 2022, le Commissaire aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, Noureddine Yassaâ. Des exemples types qui indiquent que le ciel d'Algérie n'a jamais autant brillé pour attirer...les investisseurs étrangers.

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