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Maladie de Parkinson et cancer du cerveau

L'EHU d'Oran fait sauter les verrous

L'Algérie dispose des compétences nécessaires et des moyens technologiques les plus pointus.

L’EHU poursuit ses innovations en mettant en place des techniques hautement technologiques de haute facture, notamment en ce qui concerne la neurochirurgie, l’une des spécialités les plus convoitées. Les neurochirurgiens, eux, ne se font pas désirer compte tenu du flux important des malades souffrant des problèmes neurologiques nécessitant l’acte chirurgical. Les spécialistes de l’Etablissement hospitaliers universitaire du 1er –Novembre-1954 font état d’une liste d’attente de pas moins de 250 patients à opérer. Dans ce sillage, l’on fait savoir que «la technique utilisée est la neurostimulation qui consiste en le placement d’électrodes sur le noyau du cerveau, reliées à une pile sous-cutanée qui produit des décharges pour régler la dopamine (neurotransmetteur impliqué dans le contrôle de nombreuses fonctions comme les mouvements volontaires». Le professeurBachir Belebna,neurochirurgien, explique que «ces opérations sont réussies à 95%, pour ne pas dire à 100% et le malade peut reprendre ses activités habituelles. C’est une grande avancée en la matière». Pour accomplir ces interventions de haute technicité, les moyens ne manquent pas. Le spécialiste a précisé que «l’Algérie dispose des compétences nécessaires et des moyens technologiques les plus pointus pour assurer une bonne prise en charge des parkinsoniens», ajoutant que «le kit d’équipements et de capteurs spéciaux nécessaires pour cette technique de neurostimulation coûte environ 30.000 euros». «L’Etat nous a dotés d’une enveloppe financière pour l’équipement, mais la crise due à la Covid-19 a tout gelé. Toutefois, nous avons repris l’opération récemment et nous attendons l’arrivée, incessamment, des équipements nécessaires », a-t-on fait savoir. «Nous changeons le mode de vie des sujets atteints de la maladie de Parkinson en remédiant à leurs difficultés de déplacement et de langage afin de leur garantir une autonomie», a affirmé le professeur Belebna, d’où, d’ailleurs, l’organisation d’un congrès international dédié à cette spécialité. Ce dernier, qui est domicilié à l’EHU d’Oran, tourne autour des nouvelles thérapies en matière de prise en charge de la maladie de Parkinson et du cancer du cerveau chez l’enfant, et auquel prennent part plus de 450 spécialistes nationaux et internationaux venus d’Italie, de France, de Suisse, de Tunisie, de Mauritanie, d’Égypte et d’Arabie saoudite, en plus de la participation très remarquée du neurologue de renommée mondiale, le professeur Alim-Louis Benabid. Ce dernier s’est vu, récemment, attribué le prix américain «Lekcer» de médecine pour ses travaux novateurs sur la maladie de Parkinson. À l’ouverture du congrès,le professeur Bachir Belebna, président de la Société algérienne de neurochirurgie (Sanc) a souligné que «ce congrès associé au 35eme Congrès national de la Sanc représente une grande opportunité pour les jeunes chirurgiens pour se former en côtoyant des neurochirurgiens plus expérimentés». Il a ajouté que «ce congrès permettra de se mettre au diapason de la prise en charge de la maladie de Parkinson, surtout que celle-ci, handicapante, est de plus en plus constatée en Algérie chez des sujets d’à peine 40 ans», qualifiant cette situation de «très alarmante». 

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