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Investissement, économie de la connaissance, gouvernance des entreprises…

L’Algérie n’a plus droit à l’erreur

Il faut avoir en ligne de mire les vrais investissements et bannir les investissements fantoches. Surtout qu’il s’agit de porter le PIB par habitant en Algérie de 4 000 à 16 000 dollars.

L'ère des tâtonnements et des mauvais choix est révolue. C'est ce que rappelle l'expert et économiste Abderrahmane Hadef qui énumère, cependant, les réalisations ambitieuses et les perspectives prometteuses pour le développement de l'économie nationale. Délocalisation, numérique et économie de la connaissance, réforme des statistiques et adhésion de l'Algérie aux Brics...Sont autant de sujets abordés par l'expert, dans l'émission matinale de la Radio nationale Alger Chaîne 3 L'Invité de la rédaction, animée par notre consoeur Souhila El Hachemi. Les plus hautes autorités du pays déploient une nouvelle gouvernance des affaires économiques, désormais. Indique le même intervenant sur les ondes de la Radio nationale, en rappelant les orientations du chef du gouvernement, lesquels recommandent de changer d'approche dans la gestion de l'investissement, en passant d'une approche administrative à une approche purement économique. «Il faut avoir en ligne de mire les vrais investissements et bannir les investissements fantoches. Surtout qu'il s'agit de porter le PIB par habitant en Algérie de près 4 000 dollars à 16 000 dollars», précise-t-il en enchaînant: «Après deux années de réformes et de révision du cadre législatif, on passe aujourd'hui à l'étape de la mise en oeuvre», déclare en outre Abderrahmane Hadef. L'expert note que ce projet de transformation économique engagé par l'Algérie montre déjà ses fruits au niveau national et à l'étranger avec un redéploiement du pays sur la scène internationale. «Avec sa volonté affichée pour adhérer aux Brics, l'Algérie place la barre très haut pour dire que nous sommes un pays qui dispose de tous les atouts lui permettant de devenir un pays émergent.» L'Algérie est en phase de passer d'un simple marché à un pays d'investissement et de production, affirme l'économiste Abderrahmane Hadef qui énumère les réalisations ambitieuses et les perspectives prometteuses pour le développement de l'économie nationale. Il appelle néanmoins à réformer le système statistique national, à l'aune des nouveaux défis économiques et sociaux. «L'on se doit de réformer notre système statistique et aller vers la révision de la loi statistique qui date de 1994 pour permettre aux décideurs et aux pouvoirs publics de disposer d'outils d'aide à la décision avec des chiffres réels qui reflètent la réalité du terrain», dit-il à ce titre. Et d'ajouter: «Face aux grandes mutations du siècle l'on n'a pas intérêt à manipuler les chiffres avec fantaisie. Avoir des chiffres réels et fiables devient vital.» Abderrahmane Hadef estime en effet nécessaire d'avoir un cadre juridique remis à jour et adapté aux évolutions que connaît le monde, notamment dans le domaine de l'industrie de la data et de la donnée. Il juge par ailleurs urgent de revoir les missions de l'ONS qu'il faut systématiquement doter de moyens. «La loi statistique vient renforcer les outils de traitement de la data et de l'information statistique, et contribue à de meilleurs résultats dans l'analyse et l'interprétation. Elle doit intégrer les nouvelles technologies», note-t-il.

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