L'Expression

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Port d’El Hamdania, Ghar Djebilet, mines de phosphates, centrales solaires…

Ces «géants» qui sommeillent!

S’il est incontestable que les choses commencent à bouger il faut aussi admettre que la machine est prête à s’emballer pour que 2022 soit consacrée année économique.

Quand l'Algérie s'éveillera, elle donnera sans doute naissance à ce géant d'Afrique. Un statut auquel elle aspire. Un rang auquel elle n'a jamais renoncé. Les ressources que recèle son sous-sol et les chantiers ambitieux qu´elle a mis en route pour développer son économie, doivent lui permettre d´accoucher de cette stature. Le miracle économique algérien aura-t-il lieu? Il faudra sans doute s´armer de patience mais surtout faire preuve de rationalité, de pragmatisme et d´efficacité. Le rêve est à portée de main. Les équilibres financiers rétablis doivent lui permettre de franchir les premiers pas. Les exportations en hydrocarbures vont, en effet, permettre à l´économie nationale d´engranger quelques 50 milliards de dollars à la fin de l´année 2022 contre 34,5 milliards de dollars en 2021 et 20 milliards de dollars en 2020 alors que la balance commerciale affiche un excédent de 5,68 milliards de dollars à fin juin 2022. Une conjoncture idéale pour voir plus loin, pour ne plus compter que sur son secteur pétrogazier, «bras armé» de son économie qui l'a propulsé au rang de puissance énergétique continentale et mondiale. La concrétisation de certains projets d'envergure et non des moindres demeurent des atouts qui peuvent lui permettre de jouer carrément dans la cour des grands. L'aventure s'annonce passionnante. S'il est incontestable que les choses commencent à bouger il faut aussi admettre que la machine est prête à s'emballer pour que 2022 soit consacrée année économique. L'Algérie recèle des potentialités incontestables qui doivent lui permettre de relever ce challenge. L'heure est au démarrage de ces chantiers qui doivent venir en appoint au secteur pétrogazier qui porte à bout de bras l'économie du pays. On peut citer, entre autres, la réalisation du port d'El Hamdania à Cherchell, les gisements de fer de Ghar Djebilet, de la mine de zinc d'Amizour à Béjaïa, de phosphate de Bir El Ater à Tébessa, de l'ouverture de la piste minière en général. Que deviennent ces «forces de frappe»?
Parmi eux il y a le gisement de Ghar Djebilet qui constitue le bras armé du Plan de relance économique dont les contours ont été esquissés au mois d'août 2020. Un choix qui s'est imposé au vu de ses réserves estimées à 3,5 milliards de tonnes, mais aussi parce qu'il donne un nouveau cap à l'économie nationale. Pour ce qui est de l'exploitation de ce géant minier, celle-ci pourrait commencer en 2023. Quant à l'évitement de la mine de phosphate de Bled El Hadba, situé dans la commune de Bir El Ater (120 km au sud de Tébessa), il devait être réceptionné et mis en service au cours du premier semestre 2021.
Pour rappel, le projet complexe de l'extraction et transformation du phosphate et gaz naturel de Bled El-Hadba et son exportation vers les marchés mondiaux a été lancé en 2018, dans le cadre d'un partenariat algéro-chinois.
En ce qui concerne la réalisation du port d'El Hamdania, un des projets phares, qui a fait couler beaucoup d'encre et causé d'énormes préjudices financiers au pays, le président de la République a décidé de le remettre en chantier sur des bases saines.
D'après sa fiche technique d'origine, le projet du port-centre d'El Hamdania figurait parmi les plus importantes infrastructures maritimes de la région méditerranéenne et du continent africain. En vertu d'un protocole d'entente conclu le 17 janvier 2016, ce mégaport devait être réalisé par une société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et de deux compagnies chinoises: Cscec (China state construction corporation) et Chec (China Harbour engineering company). Son coût a été estimé à 3,6 milliards de dollars et son financement devait être effectué dans le cadre d'un crédit chinois à long terme.
Il faut rappeler que l'Algérie qui a pour objectif de diversifier ses sources énergétiques à travers un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15 000 MW d'électricité à l'horizon 2035, dont 4 000 MW d'ici à 2024, a programmé la réalisation de centrales photovoltaïques, qui doivent produire 1 000 MW. Des défis à relever, des marches à ne pas rater pour que le pays accède au rang de «tigre de l'Afrique» qui lui est promis...

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