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Edies corrompus

530 maires éclaboussés

Le pot aux roses a été découvert suite à l'enchevêtrement d'autres affaires mêlant des pontes locaux, des hommes d'affaires, voire des ministres, des walis et des directeurs exécutifs au sein des grandes wilayas.

La Gendarmerie nationale autant que les services de lutte contre la corruption débusquent des élus «pourris». Ils sont pas moins 530 maires a être mouillés dans des affaires aux forts relents nauséabonds de l'argent sale. Les enquêtes qui ont touché les collectivités locales depuis 2019, font, en effet ressortir «preuves à l'appui» que des maires sont englués dans de sombres deals, où apparaissent: dilapidation de l'argent public, conflits d'intérêts, perception d'indus avantages, pots- de -vin et abus de fonction...Ces cols blancs indélicats ont été déférés en justice. Police judiciaire et unités spécialisées de la Gendarmerie nationale ainsi que le pôle central de lutte contre la corruption ont enquêté sur ces dossiers noirs,indique-t-on tout en précisant que ces affaires ont été transférées au pôle pénal économique et financier de Sidi M'hamed, ou aux pôles pénaux territorialement compétents à l'échelle du pays et aux tribunaux. Ces maires sont ainsi poursuivis pour des infractions prévues par différents alinéas de la loi portant lutte contre la corruption. Ils sont, à ce stade des enquêtes, pas moins de 530 dossiers de corruption à être sur les tables des juges. Les enquêtes ordonnées par le juge d'instruction et menées, depuis 2019, par la Gendarmerie nationale ont été déclenchées, suite à des dépôts de plaintes, émanant de citoyens et d'élus au sein des Assemblées communales. Le pot aux roses a également été découvert suite à l'enchevêtrement d'autres affaires mêlant des pontes locaux, des hommes d'affaires, voire des ministres, des walis et des directeurs exécutifs au sein des grandes wilayas. Rappelons que la dernière affaire à avoir défrayé la chronique est celle qui a fait l'objet d'une enquête menée par les services de la police judiciaire de la wilaya d'Alger, celle dite du maire de Birkhadem. Ce dernier a été mis sous les verrous, pour corruption. «Le maire a été pris la main dans le sac»,a-t-on indiqué. Tout a commencé, ont rapporté plusieurs médias, quand une femme s'était rapprochée des services de la police, se plaignant d'un «chantage» exercé par le P/APC qui lui a exigé la somme de 500000 Da. Les investigations menées par les éléments de la PJ ont alors mis au jour des preuves flagrantes, enfonçant le maire dans une sordide affaire de corruption. Ce dernier a tenté de se disculper, en vain. Pour lui, la somme reçue est considérée comme étant un «cadeau» qu'il a «refusé»d'accepter. Le dossier a été remis aux autorités judiciaires compétentes. Le P/APC tombe sous le coup de l'article 222 du Code pénal qui prévoit une lourde peine, ainsi que les articles 20 et 29 de la loi portant lutte contre la corruption.

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