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Oran

30 SDF pris en charge

«Il s’agit d’une question humanitaire à traiter humainement», a indiqué le membre d’une association sociale.

Les sans domicile fixe font l'objet d'une prise en charge exceptionnelle en cette période hivernale, connue pour ses grands froids. Cette opération, combinée par les services de la commission de la santé et d'hygiène de la commune d'Oran, en collaboration avec les services sociaux, la sûreté de wilaya et la société civile, représentée par trois associations. Ces institutions ont regroupé 30 individus, hommes, femmes et enfants pour les héberger dans le centre d'accueil des personnes vulnérables d'El Badr, ex-Eckmühl, le but étant de leur épargner le froid glacial de ces derniers jours, tout en leur assurant un repas chaud et un abri. La majeure partie de cas pris en charge est constituée de cas sociaux souffrant en silence, «traînant» leurs paquetages dans les rues d'Oran et ne trouvant rien de mieux que de passer la nuit à la belle étoile. Selon les membres de ce dispositif exceptionnellement mis en place, l'opération se poursuivra tout au long de cet hiver. Autrement dit, l'ensemble des services en relation avec cette problématique sont d'ores et déjà mobilisés aussi bien le jour que la nuit, en quête des sans domicile fixe à prendre en charge. «Jusque-là, nous avons ciblé l'ensemble des points et des sites servant d'abri à ces personnes vulnérables», a-t-on indiqué. De par leur stature de grande cité, les rues de la ville sont, de jour comme de nuite remplies de S.D.F, à tel point que l'élan de solidarité est de plus en plus croissant, à telle enseigne que l'on «s'interdit» à même, ne serait-ce qu'à mettre dans l'embarras ni admonester ou encore offenser ces personnes sillonnant les artères de la ville en quête «d'une mie de pain» avant de se regrouper à l'entrée des immeubles ou encore dans les bâtisses désaffectées. «Il s'agit d'une question humanitaire à traiter humainement», a indiqué le membre d'une association sociale. En fait, le mouvement associatif a joué un rôle de premier ordre après avoir accompli avec brio sa mission, lors de la crise sanitaire de coronavirus et ses lourdes restrictions. Nombreuses ont été ces associations qui n'ont pas, en ayant apporté aide et soutien aux personnes sans-abri, hébergées au Samu, mais aussi assister afin de s'insérer dans la société lorsqu'elles n'ont pas été accompagnées pour retrouver leurs familles. Ces sans domicile fixe sont faciles à retrouver. Après avoir fait presque tous les petits hôtels de la ville, ses hammams et ses dortoirs, nombreux sont ces personnes qui voient leurs vies basculer pour se retrouver dans la rue, faute de moyens leur permettant de séjourner, ne serait-ce que le temps de l'hiver, dans des dortoirs aux prix plus ou moins à leur portée avant qu'ils ne soient «rattrapés» par les services sociaux pour les placer dans les abris chauds. «Avant, je passais mes nuits près de la garnison, à Medina Djedida. Aujourd'hui, je suis au chaud, au centre d'hébergement social», a indiqué une femme d'un certain âge, remerciant dans la foulée les anonymes qui passent régulièrement au centre pour apporter soutien et réconfort à ceux qui en ont le plus besoin, en cette période difficile. «Prendre en charge les sans domicile fixe est devenu une ritournelle de tous les responsables locaux en charge de l'action sociale, voire un engagement», soulignent des responsables des services sociaux.

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