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L'Algérie à l'honneur du lancement de la VOD maghrébine Yema

Au moment où les plates-formes de VOD s'installent dans le monde, le Maghreb se dote de Yema, la première plate-forme VOD, consacrée aux cinémas du Maghreb-Orient. Créée par des femmes franco-maghrébines Juliette Gamonal, Léa Taïeb et Marine Zana. Léa Taïeb occupe le poste de responsable de communication et chargée éditoriale. Elle travaille également en tant que journaliste indépendante. Marine Zana, responsable des parties administrative et financière, évolue depuis plusieurs années dans le mécénat culturel. Et Juliette Gamonal, responsable de programmation et relations extérieures, gère le marketing et la communication au sein des Films du Losange, une société de distribution française. L'objectif de cette VOD, c'est de valoriser les oeuvres de ces territoires, la plate-forme défend un contenu sélectionné avec soin: «En plus d'un catalogue riche et éclectique, chaque mois, l'équipe de Yema mettra à l'honneur une thématique universelle (comme la famille, le rire, l'amour) et une sélection de films associée à cette thématique. Elle réalise une interview vidéo d'une personnalité de référence sur la thématique pour mieux comprendre les oeuvres et leur contexte. Ces vidéos explicatives seront accessibles, gratuitement, tout comme une sélection de courts-métrages réalisés par des cinéastes en devenir.» Pour son lancement, prévu le 9 juin, Yema met en avant une sélection de films parcourant le thème des conditions féminines. L'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani est l'invitée de cette sélection.
Dans un entretien vidéo, «elle prend la parole afin d'éclairer la thématique et faire dialoguer des films comme Much Loved (Nabil Ayouch), le film algérien Papicha (Mounia Meddour) ou Le Procès de Viviane Amsalem (Ronit et Shlomi Elkabetz)».
Le communiqué de presse précise également que l'Algérie sera à l'honneur, afin de célébrer les 60 ans de son indépendance. Plusieurs auteurs et cinéastes algériens et franco-algériens dont Sofia Djama (Les Bienheureux), Zak Kedzi (Chroniques algériennes) ou encore l'historien Benjamin Stora «prendront la parole pour partager leur regard sur le cinéma algérien d'hier et d'aujourd'hui».
La plate-forme veut être un espace d'échanges, de discussions. Pour cela, elle propose des contenus additionnels pour aller plus loin et continuer à explorer l'univers du film visionné. Reste à savoir si cette plate-forme va respecter les paramètres des programmes des pays du Maghreb. Il est important également d'acheter les droits de ces films qui sont parfois boycottés par les télévisions européennes s'ils n'obéissent pas à la politique du pays. 

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