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CS Constantine

Une sérénité nommée Madoui

Le retour à la barre technique de Kheireddine Madoui a permis de remettre de l’ordre dans la maison des Sanafir.

Le CS Constantine connaît une instabilité chronique depuis 15 mois, et ce, aussi bien sur le plan administratif que technique, avant qu'une stabilité relative ne soit constatée, ces derniers jours, avec le retour du coach Kheireddine Madoui à la barre technique. Le premier problème qui a relancé la polémique dans la maison constantinoise a été la dernière nomination de l'ex-manager de l'USM El Harrach, Hadj Kamel en qualité de directeur sportif. Une lettre a été adressée au procureur général près le conseil judiciaire de Constantine pour dénoncer la corruption qui affecte le Trésor public algérien et ses institutions. Parmi les points négatifs cités dans cette lettre, il apparaît que Hadj Kamel, touche pas moins, de 45 000 DA mensuellement avec d'autres avantages relatifs à son poste sans qu'il n'ait exercé le moindre jour au sein du siège alors que son contrat le stipule parfaitement dans son article 5. Et là, il est demandé de prendre des décisions contre Omar Rabah, président du conseil d'administration du club sportif constantinois SSPA CSC pour dilapidation des finances de l'État et Hadj Kamel pour avoir obtenu des avantages qui ne sont nullement justifiés d'après le contrat de travail qui le lie au club. Aucune suite n'a été donnée pour le moment à cette lettre. Cela se passe d'ailleurs au moment où le premier stage de l'équipe prévu en Tunisie a été annulé en provoquant la démission de l'entraîneur Kheireddine Madoui qui a déclaré: «Je ne peux plus travailler dans de telles conditions.» De plus, la situation s'est compliquée après que Griche Adlène a été nommé coordinateur administratif à la place de Abdelghani Gourari. Ces changements ont été opérés par la direction de la Société Aabar (ENTP- l'Entreprise nationale des travaux aux puits), actionnaire majoritaire et sponsor du club. Ces changements ont été décriés par les fans de l'équipe de l'antique Cirta qui ont montré leur désapprobation engendrant un bras de fer contre la direction de l'équipe qu'ils accusent de déstabiliser. Mais il se trouve que les responsables du club ont démenti le fait que Hadj Kamel est un conseiller auprès de l'ENTP, mais bel et bien directeur sportif qui a signé un contrat du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, comme l'indique justement ce contrat de six pages. On se rappelle qu'après la démission de Madoui, on avait annoncé le nom du coach Mounir Zeghdoud pour lui succéder. Par la suite, c'est le Tunisien Kaïs Yaâkoubi qui a été engagé après avoir signé un contrat de 18 mois pour un salaire mensuel de 13 000 euros. Mais, les responsables du club ont vite décidé de mettre fin à ses fonctions. Ce qui a fait réagir l'intéressé qui a exigé de résilier son contrat après le paiement de 3 milliards de centimes, avant qu'il ne s'oriente vers le Tribunal arbitral du sport pour défendre sa cause. Et pour le moment, Kheireddine Madoui devait revenir, hier, à la barre technique de l'équipe de l'antique Cirta. Enfin, le représentant de la société qui gère le club, indique qu'il vient de remettre un dossier à la Commission des résolutions des litiges parce que le coach n'a pas rejoint son poste, malgré la présence de l'huissier de justice qui a fait ce constat durant cinq jours et c'est aussi le cas de son staff technique. Cela se passe donc au moment où, le nouveau coach Madoui veut programmer un second stage de préparation à Alger avec deux ou trois matchs amicaux, alors que le premier stage qui a pris fin avant-hier, l'a été après la rencontre amicale disputée contre Al Arabi du Koweït sous la houlette de l'entraîneur des gardiens de but, Fayçal Denni. Par contre, les deux autres membres du staff technique, Mansouri et Bouazza ont pris la décision de ne plus revenir au club. D'autre part, la direction du club reste sous deux dossiers à régler: le premier, celui relatif au dossier déposé par le joueur Chiboub au niveau du TAS où il a eu gain de cause en obligeant le club à lui verser la somme de 3 milliards de centimes. Ensuite, il y a eu le problème du stade Benabdelmalek qui a fait l'objet des réserves émises par la commission d'homologation des stades de la FAF lors de sa dernière visite sur terrain.

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