L'Expression

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MC ORAN

Recherche entraîneur désespérément!

La situation qui prévaut dans la maison des Hamraoua fait que tous les coachs contactés refusent de s'aventurer dans cette mission suicide.

Contrairement aux années précédentes, les entraîneurs ne se bousculent plus dans les locaux du MC Oran. Il en est de même pour les managers et les agents des entraîneurs, sachant qu'en guidant la barre technique d'un quelconque club est synonyme de tracas et d'incessants problèmes qui finissent très souvent dans les locaux de la Commission nationale des résolutions de litiges. Le cas du club phare de l'Ouest, le MC Oran, est d'autant plus édifiant que dernier ne trouve plus d'entraîneur.
Cela survient alors que le coup d'envoi officiel du Championnat national est à quelques encablures seulement. En effet, le remplacement du coach partant, Abdelkader Amrani, constitue un véritable parcours du combattant. La direction du club, continue de peiner à recruter le premier responsable devant driver le team, l'entraîneur principal. Plusieurs coachs contactés ont décliné l'offre, à commencer par Belatoui. Cet enfant prodigue du club estime que la situation qui prévaut à la maison des Hamraoua ne lui permet pas de s'aventurer dans un avenir incertain. Idem pour l'ancien coach du NAHD, Youcef Bouzidi, tout comme Cherif Hadjar et Boualem Charef, qui a repoussé, lui aussi, la sollicitation du MC Oran. La situation est d'autant plus inquiétante qu'elle suscite des interrogations chez les fans et les supporters de ce club dont la direction est, selon eux, «peu crédible». Il est d'ailleurs utile de rappeler que le coach partant, Abdelkader Amrani, a été, à plus d'un titre, «supplié» par les fans du club pour rester à la barre technique. Ce dernier ne voyait que le départ se profilant à l'horizon avant qu'il ne décide définitivement de jeter l'éponge et laisser le club qu'il a sauvé à la traîne, laissant également la direction du club se poser mille et une questions, notamment sur ce départ alors qu'il était donné pour jouer un rôle de premier ordre dans la préparation pour le championnat 2022-2023. Quelle mouche a donc piqué Amrani à telle enseigne qu'il quitte le club et de surcroît avec fracas en recourant à l'arbitrage de la CNRL? Amrani, ce technicien, ne craignant jamais les défis et qui réussit très souvent ses challenges, didactique et endurant dans sa besogne, a fini par renoncer. De prime abord, il n'a rien trouvé de mieux à faire pour justifier son absence que de déposer un arrêt de maladie avant qu'il ne saisisse officiellement la direction du club pour réclamer son dû. N'ayant rien vu venir, Amrani, l'adulé des supporters hamraouis, a, en faisant valoir ses droits, opté pour la démission brutale, laissant pantois plus d'un, notamment les supporters du club. Pour expliquer son «acte inattendu», il a estimé «n'avoir plus de place» dans la maison des Rouge et Blanc. «Je n'ai plus rien à faire dans le club», a-t-il dit, souvenons- nous- en. L'enfant produit du MC Oran, Omar Belatoui, a été vu comme sauveur de la situation. Il a été sollicité à deux reprises. Et à deux reprises, il a décliné la proposition de la direction du club. Lors de la première tentative, Belatoui a expliqué son «faux bond» par «la situation ne s' y prêtant pas». Il a fini par céder un tant soit peu alors qu'il a fait l'objet d'un certain «forcing» exercé à son encontre par son entourage sous prétexte qu'il demeure le seul homme pouvant sauver la face. Ayant pris tout le temps qu'il lui faut pour mesurer la situation, Belatoui a fini par infliger la sentence inattendue en confirmant son refus quant à porter les couleurs du MC Oran. En attendant le bout du tunnel, les entraînements et la préparation sont assurés par le technicien Aïssa Kinane. 

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