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Super League Il a fait un exercice de pédagogie

Pérez sort de son silence

La Super League est sur toutes les lèvres depuis dimanche. Ce nouveau projet fait pour l'instant l'unanimité contre lui un peu partout en Europe. Pour tenter d'inverser la tendance, Florentino Pérez, président du Real Madrid et de la Super League, s'est invité sur le plateau du Chiringuito en Espagne pour faire un exercice de pédagogie. «Je suis dans le football depuis 2000, le football doit évoluer comme tout le reste de la société. Il faut s'adapter aux temps qui courent. Aujourd'hui, le football perd de son intérêt. Les audiences baissent. Les droits TV aussi. Il faut faire quelque chose. La pandémie nous a fait accélérer. Nous sommes tous ruinés. Il fallait savoir pourquoi les jeunes s'intéressent de moins en moins au football. Parce qu'il y a beaucoup de matchs, avec moins de qualités, et ont d'autres plateformes pour s'occuper. Nous avons compris que nous devions changer quelque chose pour relancer l'attractivité du football», a-t-il expliqué avant de poursuivre. «On travaille depuis plus de 2 ans. La situation se dégradait déjà, et la pandémie nous a poussés à accélérer. Les joueurs et les cadres du club ont baissé leur salaire, nous avons vendu des joueurs qui seraient peut-être encore là. On l'annonce maintenant pour pouvoir essayer de lancer ce format dès la saison prochaine. On ne parle pas de n'importe quels clubs. Le football traverse une situation très grave. Le Real Madrid a perdu 100 millions d'euros la saison passée. 300 millions d'euros cette saison. 5 milliards pour tout le football. Quand tu n'as pas de revenus, outre les droits TV, la seule manière de les augmenter est de réaliser des matchs compétitifs, pour les fans du monde entier. Au lieu de la Champions, si nous créons une Superligue, nous pourrons retrouver les revenus perdus. Avec les revenus de la Champions en l'état, on meurt. Qui dit moins d'audience, dit moins d'argent. On meurt tous. Avec le nouveau format, prévu pour 2024, c'est trop tard», a-t-il confié. Le patron de la Casa Blanca a assuré que les Championnats nationaux continueraient. «Quelqu'un a dit que cela signifierait la fin des cham-pionnats, c'est une folie, c'est faux. (...) L'avenir du football se joue maintenant. Certains ne veulent pas perdre leurs privilèges», a-t-il lâché, répondant aux critiques et aux sceptiques. «Les gens s'opposaient aussi à la coupe d'Europe de football dans les années 50, l'UEFA et la FIFA se sont opposées à cette compétition et cela a changé le football. La compétitivité sera attractive, pour attirer des revenus. On fait cela pour sauver le football, qui est dans un moment critique. Cela génèrera plus de revenus, des rencontres plus attractives qu'une affiche plus modeste. On a des fans dans le monde entier, les TV donnent de l'argent. C'est une pyramide, avec un ruissellement. S'il n'y a pas d'argent en haut de la pyramide, il n'y en a pas en bas non plus», a-t-il indiqué, donnant quelques détails sur les modalités de fonctionnement de cette nouvelle compétition. «Les 15 fondateurs assurent la valeur pour les diffuseurs, les 5 invités le seront sur un mérite purement sportif, sur le mérite uniquement, et cela changera toutes les saisons. La Super League n'est pas fermée comme je l'entends depuis dimanche, on n'y a jamais pensé, on croit au mérite sportif. Une fois que l'argent sera là, nous sommes solidaires et nous répartissons. Les clubs reçoivent en moyenne 130 millions d'euros de revenus via l'UEFA pour la Champions, avec la Super League, ce serait 400 millions d'euros. Il y aurait une meilleure répartition. Pour sauver le football en général», a-t-il envoyé.

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