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Ligue 1

Ouverture officielle du mercato

Le «grand marché» du transfert des joueurs a ouvert ses portes. Chaque club veut s’attirer les «meilleurs», même sans moyens financiers.


Le marché des transferts de cet été est ouvert depuis lundi et il s'étalera jusqu'au 14 août prochain, alors que certains responsables des clubs ont déjà entamé leur recrutement pour la nouvelle saison 2022-2023. C'est le cas, entre autres, du MC Alger, qui a engagé trois joueurs jusque-là, Et comme c'est de coutume lors d'une pareille période pour le renforcement des effectifs des clubs, ainsi que de leurs différents encadrements, les responsables des clubs veulent recruter dès le début du mercato, pour engager les meilleurs. Seulement, il se trouve que plusieurs d'entre eux se trouvent dans une situation de crise financière. Ceux qui ont ou peuvent trouver des sponsors pour pouvoir faire «leurs achats», c'est tant mieux, pour d'autres, ce handicap les met dans une situation inconfortable allant jusqu'à être obligé de revoir leurs ambitions à la baisse. Et dans ce même ordre d'idées, des joueurs n'ayant pas encore été payés, se sont orientés vers la chambre de résolution des litiges pour avoir gain de cause et devenir libres de choisir leur nouvelle destination. On se souvient bien qu'au mois de février dernier, des médias ont relayé l'information faisant état d'une éventuelle levée de l'interdiction de recrutement pour les clubs endettés à hauteur de 80 millions de dinars et moins. Mais, l'instance fédérale algérienne a bel et bien démenti cette information par un communiqué officiel. D'ailleurs, au mois de décembre dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezak Sebgag, a indiqué que les dettes fiscales et parafiscales des clubs professionnels algériens de football ont «dépassé les 1 000 milliards de centimes», du fait du non-paiement des impôts et cotisations sociales. Le MJS n'a pas omis d'avertir les clubs sur les décisions de la CAF à ce sujet où elle est intransigeante: «À partir de la saison prochaine, les règlements adoptés par la CAF et la FIFA seront mis en application. Par conséquent, tout club ne remplissant pas les conditions n'aura pas droit à la licence professionnelle.» Et dans cet ordre d'idées, le ministre a indiqué que «si les clubs ne répondent pas aux critères de la CAF, le nombre évoluant en championnat professionnel sera réduit». 12 ans après l'instauration du professionnalisme en Algérie, dont le bilan est loin d'être reluisant, le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et la FAF, ont créé une Commission mixte, chargée de l'évaluation de la situation du professionnalisme et des voies et moyens de sa réforme. Mais, pas de réaction pratique de la part de cette dernière, pour le moment.

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