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MC Oran : Belatoui répond au wali

«Nous sommes des gens propres»

Avec une rare véhémence, le wali a accusé Belatoui «d’avoir trahi sa confiance et celle des supporters».

Le milieu sportif, local et national, est enflammé. Le charbon est d'autant plus ardent que la situation va, ces derniers jours, de mal en pis. Les dernières déclarations du wali d'Oran, Saïd Sayoud, contre le coach du MC Oran, Omar Belatoui, sont d'autant plus gravissimes que l'actualité sportive est chambardée. Quelle mouche a donc piqué Saïd Sayoud pour à telle enseigne qu'il n'a pas hésité à tancer Omar Belatoui allant jusqu'à l'accuser de faits tout aussi gravissimes? La défaite du MC Oran, à Tizi Ouzou, en affrontant, jeudi passé, la JS Kabylie par un score lourd (4-0) a, en fait, été la cause principale qui a motivé le wali d'Oran à sortir de ses gonds. En présidant, lundi, un autre round de négociations ayant réuni, à l'hémicycle de la wilaya, les responsables du club du MC Oran et ceux de l'entreprise Hyproc, Saïd Sayoud a, subitement, surpris plus d'un en s'exprimant «très mal» avec le coach Omar Belatoui. Le qualifiant de tous les noms d'oiseaux, Saïd Sayoud s'était exclamé: «Omar Belatoui m'a déçu». «Je ne suis pas du tout satisfait de son rendement», a-t-il ajouté. Jusqu'ici, ces déclarations sont toutes ordinaires avant que Saïd Sayoud ne fasse montre d'une rare véhémence en haussant le ton. Il n'hésitera pas à infliger une «belle rossée» en lâchant la sentence inattendue ayant laissé plus d'un pantois. Il dira: «Nous doutons de la défaite du MC Oran par un score de 4 buts», soulignant qu'«il (Belatoui NDLR) est responsable de ce qui arrive au club». Le wali ne s'est aucunement contenté de telles remontrances. Bien au contraire, il est allé jusqu'à catapulter d'une rare véhémence en s'en prenant à Belatoui l'accusant «d'avoir trahi sa confiance et celle des supporters». «Il (Belatoui) doit assumer l'entière responsabilité de cette défaite», a-t-il fait savoir, fulminant: «Nous n'acceptons pas que quelqu'un nous frappe dans le dos.» Et de prononcer sa sentence en déclarant textuellement: «S'il faut limoger le staff, nous allons le limoger et leur demander des comptes.» Connu pour être très zen dans sa besogne ne cédant pas devant les fortes pressions, l'ancien arrière central des Fennecs et du club l'ayant enfanté, n'a pas jugé utile d'apporter un quelconque jugement sur les déclarations surprenantes du wali d'Oran, ni estimé utile de lui répondre, ni répliquer, ni commenter la sortie surprenante de Saïd Sayoud, hormis de tenir des déclarations laconiques par le biais desquelles il s'est défendu et défendu par- là même ses joueurs sans plus. «Nous sommes des hommes intègres», a-t-il fait savoir, soulignant que «nous n'avons pas grandi dans le milieu des transactions ni celui des achats et des ventes». Il a ajouté que «nous pouvons nous tromper car nous sommes des humains», ajoutant que «notre défaite a été d'ordre technique tandis que l'arbitrage a été correct». Sans les citer nommément, il a invité ses détracteurs à faire la part des choses et à trancher en se remettant à la justice sans pour autant juger utile de commenter la déclaration accusatrice du wali. Il s'est contenté de dire, tout en remettant ingénieusement et sans verser dans l'amalgame, les pendules à l'heure en rappelant que «nous sommes dans un État de droit»; soulignant que «ceux qui doutent de notre intégrité n'ont qu'à déposer plainte. «Je suis entraîneur, je ne suis pas un enquêteur», a-t-il ajouté, avant de finir, lui aussi, de prononcer sa sentence en rappelant son parcours footballistique. «Nous sommes intègres, j'ai joué 19 années au MC Oran et je ne l'ai jamais trahi», a-t-il fini par lâcher. 

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