L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Développement du sport en Algérie

Le constat d'échec de Aziz Derouaz

Nul n'est indifférent à dire que la gestion du mouvement sportif en Algérie nécessite la conjugaison des efforts de tous, sans exception aucune. Et ce n'est qu'à partir de là que l'on pourra prétendre redorer son blason et lui permettre de se (re) hisser au-devant de la scène continentale et internationale. L'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et légendaire ex-sélectionneur de l'Equipe nationale de handball, Mohamed Aziz Derouaz, est sur cette même longueur d'ondes, lorsqu'il a été sollicité pour faire son constat. Tout en déplorant une «marche en arrière», Derouaz s'interroge sur le non-développement du sport en Algérie et surtout sur le fait que le nombre d'athlètes reste le même depuis les années 1980. Il a soulevé, dans le même sillage, le rôle devenu «insignifiant» des écoles et universités dans le développement du sport scolaire. «L'école et l'université étaient le réservoir du sport national. Hélas, de nos jours, elles sont abandonnées», regrette-t-il, en insistant à dire que «tout est à revoir». Il a demandé, en outre, à replacer la politique du sport scolaire au sein de la stratégie MJS-Education, qui doit jouer un rôle important dans l'accès au sport des citoyens et classification des disciplines selon leur importance. «Cela permettra d'orienter les moyens financiers et la création d'un fonds de promotion du sport de haut niveau pour accompagner le professionnalisme de l'Etat», dit-il. Pour ce faire, Il a préconisé de redéfinir la politique du sport en Algérie, en mettant en place «un nouveau système de gouvernance, afin d'éviter les dérives financières». Appelés à commenter l'actuel bras de fer monté entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fédération algérienne de football (FAF), Derouaz note «que les hautes institutions du sport mondial ne demandent pas de s'ingérer dans la souveraineté d'un pays, mais seulement le respect des lois démocratiques». La FAF iniste, faut-il le rappeler, à modifier ses statuts pour qu'ils soient conformes avec ceux de la FIFA, mais la tutelle refuse que cela se fasse avant l'Assemblée générale élective.
R. S.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré