«1, 2,3, viva l’Aldjirè!»
Le «cas» Mahrez et les Banditos
Depuis la nuit des temps, l’Algérie a toujours eu, dans tous les domaines, ses «renégats».
C'est connu là aussi, les étoiles dans tous les domaines, qui ont longtemps brillé au firmament ont, elles aussi, connu les affres de la jalousie, de l'insulte, de l'invective et de l'humiliation. Jusqu'à l'année 1954, ces renégats devinrent des «harkis». Mais le terme est à prendre avec des pincettes. Qui était harki, traître, vendu, à-plat-ventriste, l'Histoire l'expliquera très bien, un de ces jours! C'est pourquoi durant des décennies, les enfants de harkis ont longtemps cherché le pourquoi du fâcheux comportement du papa, grand-père et tonton. Il y eut même une jeune fille têtue comme une mule, qui osa se déplacer en Algérie, dans la commune de naissance de son père qui n'avait rien voulu lui raconter à propos du titre de «harki», chercha sa famille, et rencontra finalement, un tonton, lequel lui avait appris que son père était aussi un membre du... FLN!
Heureuse et rassurante nouvelle? Mais une fois en France, la jeune femme n'arrivait toujours pas à faire parler son vaillant papa. «Il avait décidé de ne pas raconter sa vie. Et cela me poussa à connaître l'entourage de mon père, pour pouvoir enfin connaître la vérité.» Elle était pour ainsi dire et écrire totalement, rassurée et apaisée! Et l'idée d'écrire un livre dont le titre était à lui seul «éloquent»: Mon père, ce harki.
Des décennies plus tard, un enfant né à Sarcelles dans la banlieue parisienne, était venu renforcer l'EN. Il a suivi les évolutions de ses camarades en étant effacé, car la chance ne lui avait jamais été tendue comme pour tous les jeunes appelés à renforcer les rangs. Il a suivi sur le banc des remplaçants les péripéties du match contre l'Allemagne en 2014. Il s'agissait de Riyad -Karim Mahrez!
L'étoile qui illumine l'Angleterre
Depuis, Riyad Mahrez fit un bond fantastique, en jouant en Premier League anglaise, et précisément à Leicester qu'il avait guidé vers un sacre historique en étant le meilleur joueur du championnat 2016, puis Man-City.
Des télés speakers algériens lui vouaient un culte jamais égalé. Plus tard, ils emmenaient même leurs garnements pour des autographes. Il y eut même, des gens qui l'enlaçaient et lançaient des bises sur son front, en guise de reconnaissance.
En 2024, ces mêmes sinistres personnages, ces mêmes énergumènes mènent des luttes acharnées en vue de défigurer la brillante image de marque de Riyad - Karim Mahrez. Il est vrai que le manque flagrant de culture en tout, n'aura pas permis à ces détracteurs de comprendre la «baisse de forme», voire la «méforme d'une star», qui a connu un éreintant passage à vide jamais rencontré par Mahrez.
Écrire, imprimer et dire que cette grande figure du football national, est finie, et en 2024, est un gros blasphème! Il est aussi vrai que depuis un certain temps, Riyad n'est plus le bon, virevoltant, percutant et emportant joueur de classe mondiale mais cela peut-il enlever son mérite dans cette seconde étoile offerte à l'Algérie au Caire en 2019? Cela sans parler de ses 31 buts et 45 passes décisives réussies en sélection en 97 matchs joués depuis 2014. Ce qui fait de lui le joueur le plus décisif de l'histoire de l'EN en nombre de buts et de passes décisives bien entendu.
Cette situation est née à la suite des tentatives de déstabilisation et d'éloignement de l'ancien coach Djamel Belmadi. Mais cela est une autre dramatique histoire, qui n'a rien à voir avec les dures campagnes de déstabilisation de Mahrez. Le comble c'est que l'avant-dernier match des Verts contre les Éperviers du Togo, a vu Mahrez auteur de deux passes décisives, en direction de Baghdad Bounedjah qui ratera un but tout fait, avant d'obtenir un penalty très bien transformé par Saïd Benrahma (au match aller à Annaba).
Les partisans de l'échec continu ont mal pris en considération l'amour que portent des millions d'Algériens, Arabes, Africains et même Européens à Riyad Mahrez, un exemple à suivre pour tous les amoureux de l'EN.
Une EN livrée aux prédateurs qui ont commencé depuis très longtemps l'opération «destruction»!
Des Algériens qui rigolent à chaque sortie des Verts, des rires qui démontrent que l'ennemi est un Algérien vivant à l'étranger. Et il n'y a pas que lui. D'autres gus qui sont payés pour commenter seulement un match de foot, pas pour mentir aux gens, et donner de fausses infos qui font mal, mal, mal. Si mal qu'on peut prendre l'initiative de ne plus entendre ces énergumènes.
Des énergumènes qui se paient le luxe de se faire tout -petits, à la suite d'un rappel à l'ordre venu de quelque part, de se démentir le lendemain, pour dire exactement le contraire de ce qui a été insinué la veille. C'est tout simplement une honte.
Il faut surtout rappeler que c'est Vladimir Petkovic, le coach algérien qui s'est déplacé en personne pour voir et discuter avec l'étoile des Verts, qui a toujours fait une entière allégeance à son pays. Entre-temps, les amis de l'insatiabilité avaient fait courir l'intox que Riyad ne veut plus endosser le maillot des Fennecs.
Le Suisse rencontre Mahrez, et lève le malentendu créé de toutes pièces par surtout, un pseudo-commentateur algérien, qui, prit par un ego, entreprit de «démonter» Riyad, qu'il suppliait, la larme accrochée aux cils, en 2019, face au Nigeria, de «déposer le cuir dans la cage».
Le comble, c'est que les meilleurs joueurs de tous les temps, en l'occurrence Lakdhar Belloumi, Chabane Merzekane, Mustapha Dahleb, et autres Antar Yahia, Karim Ziani, n'ont jamais fait une quelconque déclaration au sujet de la star nationale, adulée justement par le public algérien.
Hélas, on ne pourra jamais faire taire de grosses gueules, qui ont l'art et la manière de savoir placer des piques à l'adresse de nos vaillants héros!
A-t-on oublié si vite les fous dribbles déroutants, les tueurs crochets, les débordements de Mahrez, qui faisaient lever des millions de spectateurs et téléspectateurs, à chaque entreprise de Riyad? A-t-on vite oublié les ponctuels rendez-vous avec les Verts, qui l'adoraient, le respectaient, d'une manière peu commune. Incroyable! Mahrez avait des «ennemis»! Or, ces derniers temps, des revirements de position sur la valeur intrinsèque de l'ex-prodige de Man City!
Un ancien joueur tout juste petit ex-international, va se déjuger et reconnaître, avec beaucoup de retard le mérite de Mahrez, qui n'a nullement besoin d'un tel «renfort»!
Cette mode de «descendre» nos joueurs, a perduré et continuera, jusqu'au jugement dernier!
Nous nous souvenons que de petits Africains attendaient le bus, où était installé Mahrez, qui était abordé par des fans d'un autre monde, des fans mal vêtus, pieds-nus, amaigris, les visages tirés par la chaleur mais brillants, peut être par l'humidité ambiante, mais surtout, par la venue de Riyad!
Diabolique paradoxe! Riyad piétiné chez lui, mais hélas, adoré par les adversaires du jour!
Même Zerrouki n'est pas épargné
Et il n'est pas le seul. Ramiz - Larbi Zerrouki, n'est aussi pas épargné. Ce jeune formé à l'Ajax Amsterdam se distingue comme l'un des joueurs récupérateurs les plus prolifiques de l'histoire de la sélection algérienne. En effet, en 38 matchs dont 20 comme titulaire, il a marqué 3 buts et délivré 3 passes décisives. En plus de son efficacité, ce joueur intelligent est aussi d'une bravoure sans faille sur le terrain. Il n'hésite jamais à dépanner en sélection lorsqu'on faisait appel à lui pour assumer des rôles parfois qui ne sont pas les siens. Ce qui a toujours fait de lui un élément-clé.
Djamel Belmadi a été ridiculisé à chaque fois qu'il a fait appel à lui, durant les matchs, alors que les statistiques de l'actuel sociétaire de Feynoord Rotterdam était de loin les meilleures. Vladimir Petkovic aussi a fait jouer à Zerrouki tous les matchs. Depuis qu'il a été désigné successeur de Belmadi, Petkovic ne s'est jamais passé des services du «Hollandais». Piston? Ayez honte!. Fermez -la un peu! et n'oubliez jamais que vous êtes de simples «nains» petits, face à des joueurs des générations 2010 à 2024!
Enfin, pour faire simple et précis, le seul amorti des balles chaudes de Mahrez vaut tout. La brave détermination d'Aïssa Mandi, seule, ne peut être égalée de nos jours par les anciens des époques passées.
Les pauvres consultants n'arrivent pas encore à s'entendre sur le comportement de Mahrez. Ne voudront -ils pas tourner le dos à la compétence du coach Petkovich? Alors, il s'agit de savoir! C'est la même chose pour le jeune Ramiz Zerrouki, qui a le bénéfice de l'ignorance des langues arabe et française!