L'Expression

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Tableau noir du football national

La forêt qui cache les... arbres!

Les matchs de coupes d'Afrique nous ont giflés sur la vraie valeur de notre petit, menu, malade et mal foutu football.

Nous ne parlons pas des résultats. Non, nous évoquons, le coeur gros, la qualité des matchs livrés par nos équipes en coupes d'Afrique, et même en championnat. Qu'avons-nous vu ces derniers jours? Des joueurs ne sachant que faire du cuir qui atterrit entre les pieds. Un ballon si malmené que le joueur qui touche 10 fois le salaire d'un ingénieur, est incapable de faire le parfait contrôle attendu des puristes, la passe qu'il faut, au bon moment, au moment opportun, à son coéquipier souvent encerclé par trois joueurs adverses si frais, que l'on se demande si nos encadreurs physiques, méritent leur salaire! À propos de contrôle, il est préférable pour nos formateurs (si jamais, on les laissait bosser crânement), avant de donner le feu vert de son recrutement, de lui demander d'effectuer des contrôles du cuir, dans différentes positions! Qu'attendent les dirigeants, aptes plutôt à s'insulter les uns les autres, de raconter des bêtises connues ou de première main, que de suivre leur équipe, pour se tourner vers la formation et n'accepter que les vrais formateurs? Non! Ils préfèrent parler pognon, pognon douteux et pognon sale! Quel est ce pays qui, soi-disant, instaure le professionnalisme en bourrant les poches avec les deniers publics, de personnes n'ayant absolument rien à voir avec le foot? Va-t-on une bonne fois pour toutes comprendre que l'on n'achète plus la paix civile et la sérénité des citoyens à coups de milliards qui partent en fumée? Du côté de certains pseudo-dirigeants, on ose parler sans vergogne de «peuple» en voulant parler de supporters de tel ou tel club qui tombe en ruine, et surtout qui vit sur un passé pas aussi flamboyant que certains clubs africains ou arabes, en espérant que ce peuple sorte dans la rue et s'adonne à d'inqualifiables actes de vandalisme! En attendant, le championnat avance vers une fin libératrice pour tous, en dégageant les énergies pour voir d'autres spectacles étrangers où évoluent nos enfants, des matchs plus techniques, athlétiques et agréables à suivre sur les écrans. Il est malheureux de ne plus voir les talents des premières années de l'indépendance et de la reconstruction du pays, de l'époque des Lalmas, Kalem, Safsafi, Melakhsou, Bourouba, Fréha, Dahleb, Séridi, Tioua, Bouden, Ali Attoui et autres Tahar, Kaci Saïd, Amar Aïssa, et la liste est encore inépuisable. On ne va pas verser des larmes pour revoir ces talentueux joueurs de classe mondiale, qui ont à chaque sortie, égayé les fans lesquels le leur ont bien rendu! Parlons un peu de l'actuelle et étincelante EN pour tirer la sonnette d'alarme des autorités pour qu'elles se donnent la peine de sauver les «Verts» du guet-apens que lui tendent les... De toute façon, tout ce qui peut arriver à nos protégés, ne nous dérangera pas outre mesure, car les camarades de Riyad Mahrez n'ont plus rien à prouver, sur tous les plans. Bien sûr, le prochain Mondial serait, pour cette généreuse génération, une fin en apothéose et un avenir assuré pour les jeunes qui attendent, sur le parvis de l'EN, une autre occasion de perpétuer l'épopée algérienne. Hélas! Les fruits récoltés par les «Verts», ne peuvent cacher le mal qui ronge le foot national. Ce foot qui a non seulement tué toutes les autres disciplines, mais encore, a trouvé le moyen de se faire hara-kiri. Le remède se trouve du côté des décideurs, dont la mission première est de mettre K.-O. les parasites et autres nuisibles insectes qui pullulent dans l'environnement sportif, et qui tournoient, tels des rapaces voraces, en attendant de percer le mur du son et s'acoquiner avec les vampires qui rôdent autour du foot! 

De Quoi j'me Mêle

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