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Au moment où l’Algérie veut relancer le sport scolaire

La CAF lance son championnat panafricain

Le 23 mars dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a mis en exergue l’importance accordée par son département au sport scolaire.

Déjà avant la pandémie de Covid-19 qui a «bloqué» tout développement dans tous les domaines y compris donc dans le sport, le sport scolaire en Algérie n'a plus cette place privilégiée qu'il avait durant les années 70-80 avec les différentes compétitions dont les fameux matchs entre les «clubs des lycées», entre autres. C'est l'amère réalité sur les terrains dans notre pays et il se trouve que lors de sa visite à Kinshasa (RD du Congo), le président de la Confédération africaine de football (CAF), le Sud-Africain Patrice Motsepe, a salué le lancement d'un projet pilote de compétition interscolaire en Afrique. Ainsi, il a assisté avec son secrétaire général Véron Mosengo Omba à la signature d'une convention à cet effet par la secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura, le ministre des Sports et des Loisirs de la RDC, Marcel Amos Mbayo Kitenge et le président de la Fédération congolaise de football (FECOFA), Constant Omari. Le docteur Motsepe a annoncé à cette occasion que la CAF ferait sa part. Elle prévoit d'étendre la compétition interscolaire pilote de la RDC aux six zones d'Afrique jusqu'au stade d'une finale continentale, et d'en faire ainsi un championnat panafricain. D'ailleurs le même responsable, le docteur Motsepe, a relevé en substance: «Pour progresser en Afrique, nous devons créer des partenariats qui accéléreront la croissance et mettre en place des structures au niveau des jeunes, en nous concentrant, notamment sur les écoles. Le football est le sport numéro un en Afrique. Il peut et doit créer des opportunités sur notre continent aux nombreux défis.» En Algérie, le sport scolaire est mis en veilleuse. Ce qui veut dire que le prochain président de la Fédération algérienne de football doit «relancer  dans la pratique» toutes les compétitions sportives de ces catégories et surtout ne point oublier le volet d'importance capitale qui est la «vulgarisation et la communication pour ne pas dire l'information. Sur le terrain, le sport scolaire en Algérie n'est plus cette plateforme qui permet de détecter les jeunes talents. Ce constat amer est fait actuellement juste au moment où les membres de l'Assemblée générale de la Fédération algérienne du sport scolaire devaient élire, hier, au moment où on mettait sous presse leur président pour la prochaine période olympique 2021-2024. D'ailleurs, trois candidatures pour ce poste ont été acceptées et y concourent. Il s'agit du président sortant Abdelhafid Izem, Abdelkader Nedjaï (président de la ligue d'El-Oued), et Ahmed Titouni (secrétaire général de la ligue de Bordj Bou Arréridj). Le 23 mars dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a mis en exergue à Aïn Defla l'importance accordée par son département au sport scolaire, soutenant que l'encouragement de ce volet est nécessaire pour développer le sport d'élite et de haut niveau. «À la faveur des jeunes talents dont regorgent les établissements scolaires tous paliers confondus, notre département ne peut qu'encourager le sport scolaire, une démarche à même de développer le sport d'élite et de haut niveau», a souligné le ministre qui présidait une cérémonie de distribution d'équipements sportifs au profit de 10 écoles primaires d'Aïn Defla dans le cadre de sa visite de travail dans la wilaya. Outre ses enjeux de santé, de réussite éducative et de cohésion sociale, la pratique physique permet la détection des jeunes talents, a-t-il insisté, relevant l'intérêt accordé par l'Etat à ce volet. Pour lui, l'encouragement du sport scolaire est à même de permettre la découverte de nombreux talents, habitant pour la plupart dans les lointains villages du pays, ayant un énorme potentiel et un talent confirmé dans différentes disciplines sportives. Une fois ces talents détectés, ces derniers doivent être pris en charge et suivis, afin qu'ils puissent aller de l'avant et développer leurs aptitudes. Alors vivement la vraie relance du sport scolaire en dépit de fait qu'on est au milieu de l'année scolaire avec la pandémie du coronavirus qu'il faut bien éviter en assurant tous les protocoles sanitaires pour ce faire

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