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Yazid Benallaou, président sortant de la Fédération algérienne de taekwondo

«L'intérêt de la discipline doit primer»

Trois candidatures pour le poste de président de la Fédération algérienne de taekwondo (ATF) ont été acceptées et concourront lors de l'AG élective pour le cycle olympique 2021-2024, aujourd'hui à 14h00.

Le président sortant de la Fédération algérienne de taekwondo (ATF), Yazid Ben Allaoua, défend son bilan, lui qui a pris les commandes de l'instance fédérale au milieu du mandat, soit le 3 mars 2018, après le retrait de confiance à Abdelhak Tiabi. «Exceptée la dernière année marquée par la pandémie et l'arrêt de toutes les activités sportives, le bilan de ma période de présidence et celle de mon Bureau exécutif est positif sur tous les plans», affirme celui qui se présentera à sa propre succession aujourd'hui, aux côtés du sélectionneur national, Salah Hadjadj, et de Ali Baâdi. A son élection pour le reste du mandant olympique (2017-2020), Ben Allaoua s'était engagé à remettre sur les rails une Fédération touchée par «la mauvaise gestion» et les «décisions unilatérales» de son ancien patron. Il a appelé à l'union en conjuguant tous les efforts dans le même objectif: celui de hisser encore plus haut cette discipline olympique. Il a commencé par tisser de nouveaux liens avec les instances internationales, principales créancières de l'ATF, et atteint une grande partie de cet objectif, poussé par ses proches collaborateurs. Il a aussi entamé le réglage de l'épineux problème de passage de grades, ainsi que la formation des formateurs. «Si je suis réélu, je poursuivrai à coeur joie et avec encore plus d'efforts la réalisation de cette feuille de route. Si cela ne sera pas le cas, mon successeur aura le terrain favorable pour poursuivre cette mission, et je serai là pour lui apporter de l'aide. C'est, avant tout, une discipline que nous aimons et son intérêt prime sur ceux personnels», nous dit-il. Malgré la place peu convaincante qu'a cette discipline dans les médias, il n'en demeure pas moins que l'engouement ne cesse d'augmenter de la part des jeunes. «Les chiffres sont là pour démontrer que cette discipline olympique en Algérie est en vogue», soutient-il. Mais comme pour plusieurs Fédérations, considérées comme le parent-pauvre du sport algérien, l' ATF est en manque de moyens financiers, qui risquent de la stopper dans son élan. «Pour une discipline olympique, qui a représenté dignement l'Algérie et qui, surtout, compte en faire plus à l'avenir, les subventions dont bénéficie la Fédération sont minimes. Dieu merci, nous avons décroché un contrat de sponsoring avec l'opérateur de téléphonie mobile, Mobilis, qui nous a servi de bouffée d'oxygène, mais cet apport reste insuffisant par rapport aux besoins de l'ATF. Nous espérons que celle-ci bénéficiera d'un autre traitement à l'avenir, puisqu'il y a vraiment du potentiel dans cette discipline en Algérie, pouvant hisser le drapeau algérien vers la plus haute marche du podium», espère-t-il. Les férus et pratiquants du taekwondo en Algérie souhaitent que les appels de Ben Allaoua ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd.

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