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Il y a 4 ans, Belmadi avait pris les Verts

Héros malgré tout…

1Le sélectionneur national que les Algériens adulent est passé par toutes les étapes qu’un coach peut vivre dans sa carrière. D’une victoire héroïque à la CAN 2019 à une élimination amère au Mondial prochain après un «hold-up» en passant par une humiliante sortie de la CAN 2022.

Il y a 4 ans exactement, soit le 2 août 2018, Djamel Belmadi, avait accepté de prendre la tête de l'Équipe nationale de football. 15 jours plus tard, le 18 août, il a paraphé au Centre technique national de football de Sidi Moussa un contrat de quatre ans avec la Fédération algérienne de football, présidée par Kheireddine Zetchi, soit jusqu'au Mondial 2022 au Qatar. D'aucuns Algériens sont plus que satisfaits du travail effectué jusque-là par le coach des Verts et, ont bien compati avec lui après l'élimination de la sélection de la CAN 2022, ainsi que des qualifications à la Coupe du monde prévue au Qatar. Tous les Algériens ont gravé dans leurs mémoires cette image bien figée du sélectionneur national, Djamel Belmadi, à genoux, se tenant la tête entre les mains. Cette image a même fait le tour du monde aussi bien chez les médias que sur les réseaux sociaux. Pour revenir à sa prise en main de la sélection, il y a lieu de rappeler que la sélection algérienne se trouvait disloquée et personne ne savait comment cela est-il possible que les Verts passent de l'euphorie à la tristesse, en l'espace d'une courte période entre les deux phases des éliminatoires. On se souvent bien qu'en fin de matinée, Belmadi, accompagné de l'un de ses adjoints, en l'occurrence Aziz Bouras, entraîneur des gardiens de but, a été accueilli au CTN de Sidi Moussa par le président de la FAF, Kheireddine Zetchi et le premier vice-président Rebouh Haddad. Belmadi avait alors présenté son staff technique composé, outre d'Aziz Bouras, de Sergio Romano, entraîneur adjoint, et Alex Delal, préparateur physique. Depuis, le sélectionneur national que les Algériens adulent est passé par toutes les étapes qu'un coach peut vivre dans sa carrière. D'une victoire héroïque à la CAN 2019 après avoir repris en main une équipe agonisante à une élimination amère au Mondial prochain après un «hold-up gambien», en passant par une humiliante sortie de la CAN 2022. Malgré tout, les Algériens continuent à aimer celui qu'ils appellent affectueusement le «ministre du Bonheur». Un héros malgré tout! Car, il faut avouer que le bilan de l'ancien milieu de terrain du PSG et de l'OM est plus que positif, malgré les deux déroutes. Celui qui a permis à l'Algérie de décrocher une deuxième étoile continentale aura réussi à former une équipe d'invincibles, pendant plus de 3 ans. Jusqu'avant la fameuse CAN 2022, le coach national avait remporté 25 victoires contre 7 nuls et 1 défaite. Une série d'invincibilités de 33 matchs consécutifs qui avaient fait de son équipe un «ogre» africain craint par toutes les équipes du monde. Comme on a pu le voir lorsqu'ils ont damé le «pion» à la Colombie, dans une démonstration de force qui restera un match référence. Aujourd'hui, la situation est beaucoup plus difficile pour Belmadi et les joueurs de la sélection nationale, puisque les techniciens ont bien étudié le jeu et les stratégies de Belmadi. Ce qui veut dire que les Verts doivent s'attendre à une rude concurrence. Mais, les connaissances des capacités techniques intrinsèques du coach Djamel Belmadi savent qu'il en est bien conscient et qu'il a aussi pris ses dispositions pour effectuer les «changements» et «ajustages» qu'il faut pour brouiller les calculs de tous les techniciens. Les prochains matchs seront un véritable baromètre qui permet de mesurer la «pression» pour savoir comment réaliser les objectifs tracés. Malgré tout, coach Djamel aura conquis le coeur de ses compatriotes!

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