«1, 2, 3, viva l’Algirè!»
Finie, la nauséabonde récréation?
Le clap de fin des joutes de la coupe d'Afrique 2023/2024 en Côte d'Ivoire, est tombé, au bon moment. Sortis par la petite porte, les Africains du Nord, assistent, impuissants, au triomphe du reste de l'Afrique.
Nous espérons du fond du coeur que les responsables ont enfin compris que la pratique du football africain, est ardue. L'Afrique du Nord a compris sa douleur. Sortis par la petite porte, les Africains du Nord, assistent, impuissants, au triomphe du reste de l'Afrique. Ici, attirons respectueusement l'attention des Algériens et des Tunisiens de cesser de nommer l'Afrique, comme si elle se trouvait, sur un autre continent et que les deux pays maghrébins, en Sicile, et aux îles Canaries! Mieux! Notre pays se trouve au point zéro, au niveau de la «Glacière»-El Harrach (Alger). Ainsi, grâce au football, un simple jeu créé pour unir les gens de toutes espèces, la haine de l'Autre a été lancée depuis les réseaux sociaux, tous azimuts. Nous laisserons de côté, pour cette fois-ci seulement les graves problèmes de la non-utilisation de la Var, les magouilles extra sportives, les saboteurs, les coups bas émanant d'étranges, dirigeants suspects de la CAF, le bizarre comportement des arbitres. Les éclaboussures sont perceptibles chez les parents d'abord, de l' «attaqué», ensuite chez les connaissances de l'attaqué, enfin auprès des autorités, sévèrement, ligotées par l'instauration de la fraîche démocratie, de la liberté d'expression. Or, c'est vieux comme l'humanité, il y a une ligne rouge entre la liberté d'expression et la liberté de l'insulte gratuite, de l'invective, de la sottise, et nous allions écrire de la C...
Le sidérant
cas du «Paradou»
Tenez! Restons en Afrique pour évoquer le cas du Paradou. L'Athlétique club est l'exemple type d'une bande de jeunes très bien encadrés, et soutenus par, peut-être une centaine de supporters, qui vous malmènent, durant 90 minutes, n'importe quel onze d'Algérie, et peut-être même, d'Afrique du Nord. Le dernier exemple en date, a été celui de la véritable fessée, donnée aux joueurs usmistes, à son entraîneur, et aux milliers de fans venus voir leur team régler les bretelles aux enfants des «Zetchi»! «N'est aveugle que celui qui ne veut point voir!» dit-on, avec conviction. Mais le mystère demeure dans le fait que la meilleure équipe d'Afrique du Nord, par une pratique simple du foot, que ne comprennent que ceux qui ont réellement joué au football, n'ait pas, au moins cinquante mille fans à chaque apparition. Attention, ce n'est pas l'entraîneur qui a fait cette bande de joyeux larrons gais, simples, sportifs dans tous les domaines. Non! N'importe qui aurait pu guider, depuis la touche, ces gamins qui usent et abusent en pratiquant le foot qu'ils ont appris très jeunes, ensemble, parfois pieds nus, sur le tuf, le gazon, ou même sur de la caillasse! Avez-vu seulement le maniement du cuir entre leurs pieds?
Les «Rouge et Noir» étaient, dimanche passé, de simples spectateurs, au 5-Juillet, face à des joueurs qui valaient dix, vingt, ou trente fois moins que... Les buts marqués étaient un luxe dans le genre. Aucun arbitre, ne pouvait les annuler. Le pauvre Oussama Benbott, constatait les dégâts sans broncher. La galerie usmiste avalait de travers à chaque but du Paradou. Et lorsque les gars de Soustara eurent réduit le score, le malheureux fan des Algérois de 1937, le télé speaker, eut à l'adresse des milliers fans, ces encourageants, mais vains, mots: «Voilà le 1er but!»
En réalité, c'était pour d'autres jolis buts qui firent voir à Garrido, l'entraîneur de l'USM Alger, l'environnement en couleurs, en «technicolor»! Avez-vous vu les sorties, balle au pied, des jeunes protégés de Zetchi, le véritable architecte de cette équipe, intraitable, «inarrêtable», indomptable, et ce n'est pas le quelconque Corentin Martins, qui nous contredira. Car avec ou sans un coach français, le Paradou demeure forte. Avant lui est passé un Ibère, puis un Portugais. Avez-vous remarqué les stars de l'Union algéroise, qui regardaient, ahuris par la classe des excellents jeunes p'tits de taille, mais immenses talentueux, «Jaune et Bleu» s'amusaient gaiement, et sans complexe, durant 99% du match! Et dire que cette très grande équipe n'a pas de «Galerie», face aux milliers des «Rouge et Noir»! Kheir-Eddine Zetchi, a toutes les raisons de bomber le «torse» en déambulant, fier et heureux, dans les artères de nos villes et villages. D'abord, pour avoir récemment créé le PAC. Ensuite, pour avoir offert en 2019, la 2e étoile à l'EN. Agonisante, quelques mois plus tôt, et la très belle parade du très beau Paradou, du très bon manager Amine Abdi, face à la fébrile, et chancelante USM Alger au temple du «5 Juillet», témoin de la plaisante et enchanteresse, maestria du PAC!
Il ne fallait pas vite,
se précipiter
La manière de se séparer de Djamel Belmadi, le désormais ex-coach national et l'EN, a prouvé que cette histoire de «contrat moral» qu'avait «cru» avoir Belmadi avec le peuple, n'était que chimère. C'était une expression consacrée à la limite du populisme. Le pauvre mais sincère Djamel Belmadi a failli avoir une fatale crise cardiaque. Depuis quand a-t-on estimé ou vraiment aimé ce peuple? Ce peuple marche tout seul, surtout en foot. Il s'égaie, s'amuse, s'enfonce dans la joie lorsqu'elle est là, et s'ennuie, pleure, s'indigne tout seul. 2029 aura été un mirage. Djamel Belmadi s'est contenté d'être là au bon moment. Il a trouvé une équipe en état de décomposition morale. Il n'y avait aucune unité dans tous les domaines. Il voulait faire sourire les Algériens, qui vivaient les derniers soubresauts d'un régime aux abois. Le «Hirak» montrait des signes probants de son entrée en scène. Il était arrivé en Égypte, avec sa bande de jeunes et inconnus dans la sphère footballistique, africaine, joué et gagné la 2e étoile africaine, puis plus rien. Des matchs gagnés, mais pas les «capitaux», ont fait croire aux millions de fans que nous étions les meilleurs en Afrique, et dans le Monde arabe! Chimères! Belmadi parti, à qui le tour du prochain coach aux mille succès à venir, et vite remercié, pour services rendus à l'Algérie?
Notre pays est-il en train de devenir la tombe des gens qui réussissent? Peut-être bien. Allons devenir le seul pays à ne pas savoir rendre le bonheur que nous recevons? Où ira-t-on? Seul Allah le sait. C'est triste, désolant, dévastateur, et ruinant, mais c'est comme ça! Les fans de l'EN seront toujours, là, les saboteurs de tous bords, les jaloux, les rancuniers, les antitout, les ennemis du succès, les rieurs «jaune», les pieds-cassés, les bouffeurs à tous les râteliers, les empêcheurs de tourner en rond, aussi.
La vie continue. Attendons les prochains matchs, pour être fixés définitivement sur la solidité (ou la fébrilité) de notre Équipe nationale. Quant aux partisans de la recherche d'entraîneurs français, nous leur souhaitons d'en trouver, fut-il, un seul capable de redresser la situation actuelle. C'est tout le mal que nous pouvons leur chercher, et vouloir! Ah, Fafa, Laàkri, frança, que ne nous fais-tu souffrir!