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Après l’agression de trois d’entre eux à Douala

Elan de solidarité avec les journalistes algériens

Il s’agit de Mohamed Aïssani, de l’APS (Algérie Presse Service), Smaïl Mohamed Amokrane, du quotidien Compétition, et Mehdi Dahak, de Dzfoot.

Depuis leur agression par des individus, près de l'hôtel où ils résident à Douala, au Cameroun, avec la mission de couvrir la CAN, des messages de soutien ont été adressés par plusieurs responsables, aussi bien algériens qu'africains, dont le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lui-même, aux trois journalistes algériens victimes de ce lâche acte de violence. Il s'agit de Mohamed Aïssani, de l'APS (Algérie Presse Service), Smaïl Mohamed Amokrane, du quotidien Compétition, et Mehdi Dahak, de Dzfoot. Ils ont été dépossédés de leurs effets personnels, ce qui a conduit à leur admission dans une structure sanitaire de proximité pour s'assurer de leur état de santé. Suite à cette agression, ils ont été entendus par les autorités sécuritaires locales aux fins d'enquête. La presse camerounaise ne cesse de dénoncer les violences criminelles perpétrées par les milieux baptisés les «microbes» de Douala, des gangs de jeunes dont l'âge varie entre 15 et 30 ans. Dans ces recommandations sécuritaires, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a appelé les supporteurs algériens à «ne pas s'aventurer dans les régions éloignées de la capitale Yaoundé ou bien du centre-ville de Douala». Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto'o, a regretté cette agression en présentant ses excuses à la délégation algérienne. «Ce n'est pas l'hospitalité camerounaise», a regretté le président de la Fécafoot. Il a par ailleurs rassuré les Algériens qu'ils étaient chez eux en terre camerounaise. Aux côtés de Charaf-Eddine Amara, le président de la FAF, Eto'o déclarera: «Nos chers frères journalistes, je tiens à vous présenter nos sincères excuses parce que certains de nos frères ont été agressés à Douala. Je vous demande humblement de dire à ces frères que nous demandons pardon. Je vous prie de leur demander pardon et de leur dire qu'ils sont chez eux.». De son côté, la CAF a réagi, le jour-même. L'instance a condamné, dans un communiqué, cet acte et veut une enquête pour élucider l'affaire. «Les victimes ont été prises en charge sur le plan sanitaire et leurs jours ne sont pas en danger», indique la CAF. Elle invite les autorités locales à tout mettre en oeuvre pour faire la lumière sur cette affaire. Le comité d'organisation de la CAN (COCAN) a réagi, pour sa part. Il a regretté le fait que ce groupe de journalistes ait été logé dans un hôtel non retenu par le COCAN et la CAF, tout en invitant les délégations étrangères à respecter les prescriptions en matière de sécurité. De son côté l'ambassadeur d'Algérie au Cameroun, Boumediene Mahi et le président de la FAF, ont rendu, une visite aux trois journalistes en question. Mahi s'est enquis, sur place, de l'état de santé des victimes. «On est venu pour s'enquérir de l'état de santé de nos journalistes après l'incident de dimanche soir. Les hautes autorités algériennes suivent de près cette affaire. Ils se portent bien. Je pense qu'après cela, il y a lieu de rappeler quelques mesures et précautions à prendre. Nous rééditons notre souhait d'éviter de sortir le soir, les endroits non sécurisés et d'aller n'importe où. Cette fête restera telle qu'elle et nous participerons tous à sa réussite», a-t-il déclaré à la presse. Le président de la FAF a également saisi l'occasion pour transmettre les excuses personnelles de Samuel Eto'o.

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