«1, 2, 3 viva l'Algirè!»
Du mélange, jaillira la clarté
C'est l'avenir qui intéresse les jeunes générations. Et l'avenir se prépare aujourd'hui.
Djamel Belmadi, c'est fini, et comme à son arrivée, en 2018, c'est le mystère le plus opaque. Y aura-t-il un coach qui fera oublier un des meilleurs techniciens modernes de l'univers, en l'occurrence le sympathique, émigré, franco-algérien, Djamel Belmadi? C'est finalement l'attente dans toute l'expectative. Évoquons un peu le cas du team algérien dans le passé récent, i.e. À partir de 2018: EN 2018, alors que l'EN, était dans un état de mort cérébrale, on disait de Belmadi, le nouvel arrivant à Sidi Moussa (Alger) que c'était quelqu'un qui connaissait plus l'Asie profonde, que la grande et mystérieuse Afrique. On avait dit sans grande conviction, que c'était un être violent, nerveux, et méchamment, «psychopathe-du-ballon». Il aurait même, dans un accès d'ire irréfléchi, balancé son maillot national par terre! On a tout dit sur ce brave fils de famille. Il avait une certaine idée sur les relations avec la presse nationale, mais jamais, il n'avait songé qu'il venait de se jeter dans la gueule des chacals, nous pensons à une minorité de «journaleux», porte-paroles des anti- succès! » Mais là aussi, il fit semblant de ne pas y faire attention. Tout marchait bien malgré les jets de peaux de bananes sur le chemin de Djamel Belmadi.
Même lorsqu'il avait dit avec forte conviction, et sans rire, qu'il ramènerait d'Égypte la coupe d'Afrique 2019, que de rires sous cape; que de sarcasmes; que de sous-entendus; que de non-dits; que d'éclats de rire.
Et lorsqu'il revint de la campagne d'Égypte, en grand vainqueur, ils, vous savez, les «antitout», se terrèrent un bon bout de temps pour mieux mâcher leurs rancoeurs, leur haine viscérale, leur dégoût des victoires de l'Algérie, surtout en ces temps de «Hirak», histoire de compenser l'absence de répondant aux aspirations premières du mouvement citoyen. 2020, 2021 et 2023 furent les années de feu de toutes parts, juste de quoi mettre des bâtons dans les roues, de la charrette mise en route par Djamel Belmadi, le coach national, qui avait prolongé son contrat jusqu'en 2026!
Entre-temps, les victoires s'enchaînaient, la joie du peuple grossissait, la haine des autres, aussi. On attendait le 1er faux pas en coupe d'Afrique 2023 en Côte d'Ivoire! Il eut lieu contre l'Angola, qui avait joué le match de la vie, avec la moche et attendue aide (non réclamée par nos amis angolais) d'un suspect arbitrage! L'impunité venait de frapper à la porte de la CAF. La suite, on la connaît.
Depuis, Belmadi est toujours coach de l'Algérie, et la fédération cherche vainement un «nom» pour remédier à l'absence provoquée de Djamel Belmadi. Or, nous n'avons plus de temps à perdre. Mars, c'est demain!
On tâtonne pour trouver un remplaçant à Belmadi, qui fait désormais partie du «passé». Le pays du million et demi de martyrs, est à la recherche d'un coach. Un nom français de préférence! Pourquoi? Mystère et boule de gomme. Pourquoi s'acharner à chercher un nom du côté de ceux qui sont passés par là, se remplirent les poches, et la «panse», pour claquer violemment la porte de l'Algérie, et plus jamais n'évoqueront le nom de «Tamourth »!
La page du toujours ex- entraîneur national d'Algérie, doit être définitivement tournée, pour laisser la place aux copains et coquins, que le brave Djamel Belmadi avait repoussés hors du centre de Sidi Moussa et de Dély Ibrahim (Alger). Une nouvelle page est désormais ouverte pour une nouvelle aventure vers les Amériques en 2026! Mais ce n'est pas évident, car le futur coach national devra inclure dans son contrat, la reconstruction du nouveau Onze «tricolore», pour faire du «vert-blanc-rouge» un étendard vainqueur sans conteste. La seule condition pour avoir un tel résultat, est de donner du temps au nouveau coach.
Loin des pressions extérieures et intérieures, et une équipe rajeunie à 50%, le succès est garanti. Il faudra aussi que toutes les forces vives de l'EN, soient unies autour de l'équipe sans chantage ni mise en demeure. Quant aux joueurs qui vont tirer leur révérence, il faudra songer à leur réserver, une sortie digne de leurs énormes sacrifices, n'est-ce pas Islam Slimani un joueur à ne plus oublier à travers les générations à venir? Le pays lui doit tellement. Avec lui, Wahab Raïs M'Bolhi, Sofiane Feghouli, Aïssa Mandi, Nabil Bentaleb, savent à quoi s'en tenir dorénavant. Riyad - Karim Mahrez l'avait si bien souligné en articulant que la génération actuelle devrait être aux côtés des jeunes. Les Badr-Eddine Bouanani, Med- Amine Amoura, Farès Chaïbi, Anatof, et les moins de...Attendent avec impatience, leur chance d'honorer hautement, le maillot national. Tâche ardue, car ce n'est pas facile de se mettre dans la peau d'un Riyad Mahrez, un Sofiane Feghouli, un Nabil Bentaleb, ou d'un Wahab Raïs M'Bolhi. Mais, de nos jours, il n'est pas permis de parler au «passé»! C'est l'avenir qui intéresse les jeunes générations. Et l'avenir se prépare aujourd'hui.
Lorsque nous entendons des techniciens parler en 2024, d'«écoles» bosnienne, portugaise, française, allemande, espagnole, ou encore anglaise, russe, danoise, etc.
Pis encore! Nous entendons parler d'école algérienne, de jeu algérien, de tactique algérienne... Cela aurait été bon d'en parler, il y a de cela 40 ou 50 ans, lorsque les terrains vagues de l'époque faisaient office de terrains de jeu! Hélas, ces terrains de jeu sont devenus de moches ensembles d'habitations livrées aux quatre vents.
Donc, soyons raisonnables et abordons le côté de recrutement de bons entraîneurs, dont d'étranges étrangers! Les critères avancés sur la table des négociations, ne valent plus le coup, sitôt, le coup d'envoi du 1er entraînement de l'EN, donné. Place à l'improvisation, car, et c'est humain, le coach national ne peut plus réunir son Équipe nationale,
Faute du nombre réduit de «dates FIFA». À supposer que l'EN soit à majorité de joueurs de «là-bas», il y a espoir d'avoir de bons et solides résultats. Vu que pas mal de joueurs venant de «là-bas», il y a une certaine appréhension quant à la cohésion qui tardera à se «cimenter». Ceci dit pour les futurs matchs à livrer ici, en terre africaine? Il y a à boire et à manger. L'Afrique, c'est quoi? Ou plutôt la CAF, c'est quoi? Demandez donc à Rabah Saâdane, à plusieurs reprises, ancien coach de l'EN.
Ce vieil adepte du fameux adage que «nul n'est prophète en son pays», et il vous répondra comme en 1981 à 2010, qu'il y a des paramètres purement locaux, qu'il faut prendre en considération, en plus, qu'il n'y a plus d'équipes fortes ou faibles à affronter, outre les magouilles, d'autres parlerons de «coulisses».
Voilà, le foot. Un jeu, dont des «diablotins» veulent absolument en faire un immense «comptoir de guerres», et subsidiairement, des devises à dérober «intelligemment», ou une grosse caisse à détourner facilement, au nez et à la barbe, d'honnêtes et sérieux dirigeants africains ! En Algérie, il y a très longtemps que le beau jeu a f....le camp.
Adieu feintes de corps, adieu dribbles déroutants, adieu tirs victorieux de loin, et adieu l'amour des couleurs! L'amour des couleurs des billets de banque, oui. Il y a exactement, un demi-siècle, les spectateurs et téléspectateurs du monde entier, furent ahuris de voir revenir sur le terrain, le bras porté par un solide bandage, pour une réelle bataille pour le maillot national, le regretté «Kaiser-Frantz-Beckenbauer» le demi - centre du Deutsch land. Lorsqu'on le voyait à la 89e minute, batailler, lutter, courir, tacler proprement, pour marquer le but victorieux, on avait la chair de poule. 2024 est la date de la nouvelle Équipe nationale, et, avec, outre, tous les espoirs de nouvelles conquêtes footballistiques, l'émergence d'un team new-look, qui nous fera revivre les bons moments d'extase du temps de Djamel Belmadi, qui aura marqué son passage, en offrant sa seconde étoile africaine.
Mais, hélas, cela n'a pas du tout plu à une certaine catégorie de fans, ou pseudo-fans des «fennecs». Le reste est connu. Place aux manigances, aux mille actions de sabotages, à la veille des rendez-vous de l'Équipe nationale. Et cela continuera jusqu'à la sortie de notre pays, sans bruit, sur la plante des pieds, de Bouaké (Côte d'Ivoire).