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CHAN-2022

Des leçons à retenir

Les ressources humaines sportives doivent être utilisées à bon escient, afin que l’équilibre se fasse une place au soleil, et que tout rentre dans l’ordre.

Voilà, la compétition du CHAN 2022 est terminée avec la défaite des «Verts» après la séance des TAB (5/4). C'est la loi du foot. Ce n'est pas la fin du monde. Le vainqueur aura été le bon Sénégal, et non le «Sénéghal». Le parcours de jeunes Algériens aura été bon, n'était-ce les tirs au but. Le CHAN 2022 s'est mal terminé sur le plan résultat, mais très bien sur le plan organisationnel. Le rideau est tombé sur les belles journées qu'ont connues Annaba, Constantine, Alger et Oran, durant tout le tournoi africain. L'Algérie a gagné son pari de réussir les jeux, avec l'art et la manière. L'absence du Maroc n'a en rien, gêné quoi que ce soit. Au contraire, cette absence a permis à d'autres nations du foot de glaner quelques points et les «Rouge et Vert» d'en perdre! Les rencontres du CHAN 2022 ont débuté vendredi 13 janvier 2023, une date «noire» pour les superstitieux francophones, et pour tous ceux empreints de cette culture. Une rencontre Algérie / Libye qu'on devrait oublier au plus vite, en ne gardant que le résultat positif des «Verts», pour se concentrer sur le 2e match, qui a vu l'Éthiopie rompre après une résistance qui n'aura duré que le temps du match. Que n'a-t-on écrit autour de l'organisation du CHAN, un évènement qui a eu son petit coin dans tous les journaux et revues sportives nationaux, même si de petits jaloux de tout ce que réalise «Tamourth», ont trouvé que les autorités en ont trop fait pour un si petit évènement, boycotté par des pays, préférant la «Kahloucha» de 2025. Tout comme les autres coachs, Djamel Belmadi se prépare à une refondation totale de son team. Avec ce défi, il lui faudrait des Benlamri, Feghouli, Reda Halaïmia, Hocine Benayada, Mehdi Zeffane, Med Farès, Youcef Belaïli, Baghdad Bounedjah, Islem Slimani, Yassine Brahimi, Ouaheb Raïs-M'Bolhi, Oukidja... Ici, il est bon de rappeler que les exploits de 2019 à 2022, font désormais partie du seul passé, et que l'avenir s'appelle, à un degré moindre: Riad-Karim Mahrez, Aïssa Mandi Rachid Ghazal. Quant aux jeunes, nous nommons sans crainte d'être contredit, les Saïd Benrahma, Ramiz-Larbi Zerrouki, Ismail Bennacer, Rami Bensebaïni, Abdelqahar Kadri, Adam Ouenas et Youcef Attal, si les blessures leur tournent le dos une bonne fois pour toutes. Il y a lieu de leur ajouter les Aït-Nouri, Farès Chaïbi, Houssem Eddine Aouar, pour avoir un onze homogène et «belmadien - pur». Solide, combatif à souhait, frais et serein. Le foot a changé en quelques années. Les joueurs aussi. Les joueurs locaux s'envolent aussitôt qu'ils éclosent. Or le réservoir « local» ne brille pas de talents. À la base, il y a un manque manifeste de formation. Le curieux choix de Alexis Gendouz comme portier de l'EN A', n'est pas fortuit. Farid Chaâl ou Shems-Eddine Rahmani ne sont pas issus d'écoles de formation! Point final. Vous n'avez qu'à vous remémorer les actions «hachurées» de nos capés, les pertes rapides de ballons «chauds», l'absence totale de tirs de loin, l'absence de prise de responsabilité de s'enfoncer, et donc de foncer sur les défenses adverses, sont autant de preuves du manque de formation de nos jeunes. À part Abdellaoui, Kendoussi, qui va partir aux pieds des «Pyramides», et Oussama Chita, nous ne voyons pas d'autres joueurs se diriger vers le vestiaire de Djamel Belmadi! Il reste cependant que l'équipe de Madjid Bougherra a été en ¼ de finale, rassurée de rencontrer une équipe de moindre danger; le 5:0 en a été témoin! Un mot sur le public, qui reste, qu'on le veuille ou pas, le meilleur «avocat-défenseur» de la cause algérienne, footballistiquement parlant. Ce public aime que son pays soit à la «une» en foot. Il a droit à tous les égards, et mérite le sobriquet de «Majesté-public». Il reste toutefois, que les ressources humaines sportives soient utilisées à bon escient, afin que l'équilibre se fasse une place au soleil, et que tout rentre dans l'ordre, dans l'esprit bien compris, que le foot soit nettoyé de ses «poux et autres bestioles» néfastes à l'épanouissement du football national, peut-être pas comme dans les années 70/90, mais au moins, apparenté. Les affairistes n'ont pas de place, et les trafiquants de tous bords doivent être liquidés. C'est l'affaire, en premier lieu, des organismes de l'État, qui devraient «bouger» la queue du «cobra» avant qu'il ne morde. Les leçons que donnent les capés de Madjid Bougherra sont certes à prendre en considération, mais la «grinta» n'est pas perpétuelle! Arrivera un jour où nos jeunes seront mal inspirés et, adieu la «grinta». Il faudra bien plus que la «grinta» pour la continuité dans l'effort, la générosité dans le goût de l'amour des couleurs nationales et l'assiduité dans la préparation des joutes à venir. Nous n'avons qu'à voir le destin des joueurs qui faisaient le très beau temps dans le championnat local, via l'Entente, le Paradou, par exemple, pour mesurer le très long chemin, qui reste à parcourir à nos «pépites». Et d'avance, merci au sympathique et généreux Magic, qui a dit tout haut qu'il n'avait pas du tout l'ambition de prendre en main l'équipe A, actuellement drivée par son maître, Djamel Belmadi, et à tout le staff, sans exception, surtout si les dirigeants retiennent des leçons de ce «CHAN 2022», joué au début de 2023. Il reste néanmoins à tirer la sonnette d'alarme sur l'absence des tirs de loin, ce qui n'est pas propre aux seuls joueurs des Équipes nationales, mais de tous les footballeurs nationaux, toutes catégories confondues. Enfin, il y a lieu de prier les «supporters nationaux» d'éviter de tomber dans le piège des mauvais esprits qui tentent de semer la zizanie entre les staffs, tous les staffs, et la FAF. C'est de bonne guerre, oui, mais n'exagérons point, et c'est sur eux, que sont dirigés les tirs nourris de cette modeste chronique, dont le signal, est lancé. Le Championnat national va être de retour, et place à l'avenir et aux jeunes!

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