L'Expression

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«1, 2, 3, Viva l'Algirè»

Bouillabaisse au foot national!

Les recrutements se font souvent sur de simples «vues» d'une vidéo emportant tous les regards vers les sommes proposées, jamais versées au complet.

Que ne raconte-t-on pas sur le football depuis des années, en cette nouvelle année footballistique 2023! Que n'a-t-on pas écrit, gratouillé, autour du ballon rond! Un mot est médit depuis plus d'une dizaine d'années, nous allions écrire «maudit» le foot, le sport, à cause des trabendistes qui ont pris en otage des milliers, pour ne pas transcrire des millions d'enfants. Ce mot copié sur l'ex-puissance colonisatrice, est devenu si familier que les amateurs de foot, le prononcent comme un... délice! Il s'agit du mot english: «Manager»! Dit rapidement, cela fait bien, chic et «normal». Entre-temps, avec la regrettable et irrécupérable perte de milliers d'aires de jeu, à travers le territoire national, il ne restait plus aux millions d'enfants qu'à prendre ce qu'il y avait sous les... pieds, pour jouer au foot. Ce fut alors une course effrénée vers le nouveau créneau, à savoir le recrutement via les «managers» issus d'un corps étranger au monde du foot, mais dont le savoir-faire a poussé les parents à s'avouer vaincus devant l'entrisme au pas de charge, des nouveaux formateurs de jeunes talents sacrifiés à coups de milliards de centimes, des milliards souvent visibles mais non perceptibles. Les mille et une combines, les trafics en tous genres, les éblouissants et parfois aveuglants tours de passe-passe, feront le reste. Les recrutements se font souvent sur de simples «vues» d'une vidéo emportant tous les regards vers les sommes proposées, jamais versées au complet. Il est inutile de recenser les clubs qui ont été arnaqués ou ruinés par les sombres et nuisibles pratiques que les «professionnels» n'ont jamais pu voir venir parce que dans ce pays, l'impunité est «reine»! Le pardon est souvent pris pour de la faiblesse, et les gens ont peur de «demain». Oui, de quoi peut être fait demain, si les coupables en tous genres bombent le torse et continuent à narguer les honnêtes et intègres personnes qui ont décidé, de débarrasser le foot en particulier, et les autres sports «Co» en général? Oui, jusqu'à quand les auteurs de coups fourrés continueront à polluer l'atmosphère et la sérénité des lieux où s'exercent les autorités à développer le sport. Enfin, lorsque nous transcrivons «sport», entendez par-là, le seul football. Cette discipline est le linge sale de la société, à laver au plus vite, car des sociétés à caractère socio-économique sont en voie de se vider pour des «marrons sauvages». Des joueurs, et nous l'avons maintes et maintes fois écrit, pour dénoncer cette pratique qui consiste à verser des centimes, à des «unijambistes» aux dépens des enfants que l'État se voient dans l'obligation d'aider, d'une manière ou d'une autre. Depuis fort longtemps, nous ne faisons que mettre en garde, les autorités et les responsables à tous les niveaux. Hélas, depuis fort longtemps, un silence assourdissant accueille nos pompeuses propositions; et pourquoi donc? Du simple fait que dans notre pays, l'impunité a depuis des lustres, pris la «poudre d'escampette», nous ne cesserons jamais tout de même, de continuer à tirer à fond la sonnette d'alarme, pour qu'enfin, les choses aillent mieux pour tout le monde, sauf pour les trafiquants, constamment sur leurs gardes, aux aguets et prêts à dégainer à la moindre alerte! En attendant, les championnats se déroulent cahin-caha, avec des buts, beaucoup de buts souvent inscrits dans des conditions à faire rougir de honte le...Var, le mieux armé qui soit. Heureusement, pour l'instant, le Var n'est pas encore roi, chez nous. Entre-temps, les magouilles se font plus obscures, plus épaisses, plus noires d'encre, afin de faire croire au p'tit bonheur des fans bercés par le triomphe en terre égyptienne en 2019, et qui ont subitement perdu le sourire en 2021 et en 2022, lors des deux gros revers de l'EN de Djamel Belmadi, qui a eu un sursaut d'orgueil en acceptant d'être le patron des Verts, jusqu'en 2026, au grand dam de ses détracteurs. Des détracteurs vieillis, usés par le poids des ans, vidés de tout sens de l'analyse d'un foot qui demeure dénué de tout sens de l'analyse d'un foot, qui n'est plus le même que les années 70/80. Les as des plateaux - TV, perdent de leur superbe lorsqu'il s'agit de montrer du doigt, les avancées technologiques du football moderne. Or, on a vite fait d'oublier que nos «écoles de football» ne fournissent plus de pépites aux clubs dirigés depuis une dizaine d'années, par les spécialistes en tout, sauf, en foot! La disparition d'un des derniers plus grands entraîneurs algériens, en l'occurrence Ahmed Arab, vient aggraver la crise qui mine le football national. Les anciennes gloires qui s'en vont ne sont jamais remplacées au pied levé, pour la simple raison, qu'il n'y en a plus! Les noms des nouveaux conquérants, les «Coachs» sont parachutés depuis la Tunisie soeur, remplaçant pour un moment, le Maroc, les ex-Pays de l'Est de l'Europe, et évidemment la France, le dernier arrivé est pour le Doyen. Le club des «martyrs» pour être tiré de la gadoue. Un coup de main tombé du ciel, ou plutôt de France, cette douce France, la France de tout ce qui est bien: de la liberté d'expression, une expression pour les autres, mais pas pour les Palestiniens, les Sahraouis, mais ça, c'est une autre histoire! Restons dans le foot, et prions à la veille de l'arrivée du mois sacré de Ramadhan, que les footballeurs reviennent au foot, que les imposteurs en soient éloignés, que, que, que, et que...

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