L'Expression

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MC Oran

Amrani jette l'éponge

En dépit de tous ces problèmes qui minent la maison des Hamraoua, la direction du club ne lâche pas du lest, bien au contraire.

C'était attendu. L'entraîneur du MC Oran est officiellement partant. Il a démissionné du club qu'il a sauvé, la saison écoulée, de la chute aux abysses, la relégation à la division inférieure.Incompréhensible est ce renoncement qui survient au moment où le club est dans le besoin ardent d'un entraîneur de la stature d'Amrani et de son charisme. D'autant plus que ce dernier a réussi le défi en remettant l'équipe sur les rails après un début du championnat chaotique marqué par les défections des Rouge et Blanc sur les tous les plans, d'où le respect qu'il a instauré chez les supporters du club. Ces derniers se sont même regroupés à plus d'une reprise appelant à son maintien au sein du club. Plus que décidé Amrani est passé à l'action en remettant sa démission en bonne et due forme. «Je n'ai rien à faire au club», a-t-il expliqué. En fait, Amrani n'a, selon ses dires, aucunement souhaité que son cas soit médiatisé. De plus, il aurait voulu que son divorce avec le MC Oran ne soit pas entaché de fracas. Il exprime son départ, comme à son accoutumée, timidement et sans verser dans l'invective. «J'aurais aimé résilier mon contrat à l'amiable», a-t-il souligné, conditionnant sa démission «par la perception de son dû». «Ma démission a été déposée, il y a 15 jours», a-t-il expliqué. Ce qui semble avoir irrité le plus le coach est, selon lui, ce «long silence ayant été observé par la direction du club». Amrani revient à la charge en déplorant ce silence radio. «Ils ne m'ont pas répondu», a-t-il précisé. Ce n'est pas tout. Le désormais ex-coach des Rouge et Blanc ne compte pas rester inerte en revendiquant son dû. Dans ses démarches administratives qu'il a entreprises, il a officiellement saisi la commission nationale de résolution des litiges, la CNRL. Dans son dossier, il réclame son dû. Là aussi, Amrani évoque la «léthargie» observée par la direction du club quant à lui répondre à son courrier, d'où la sentence prononcée par le désormais ex- entraîneur du MC Oran en se remettant à la CNRL. «Je n'ai pas d'autres alternatives pour faire valoir mes droits que de saisir la CNRL», a-t-il souligné, déplorant que «le MC Oran soit frappé par la léthargie». «Rien n'a changé au sein du club», a-t-il regretté. Cette démission et le recours à la CNRL risquent d'aggraver la situation administrative du club, notamment dans le volet lié à la qualification des joueurs recrutés alors que le club est noyé de dettes. En dépit de tous ces problèmes qui minent la maison des Hamraoua, la direction du club ne lâche pas du lest, elle ne renonce pas. Ouvrant un large front de recrutements, elle continue à garnir ses effectifs en attendant de conclure avec un entraîneur devant prendre en main la barre technique. Tous les regards sont braqués vers l'ancien coach de l'US Biskra, Youcef Bouzidi. Le recours à ses services signifie que la situation urge. D'autant plus que dans sa dernière démarche, le MC Oran a flanché en n'ayant pas réussi à convaincre Omar Belatoui qui a, pour des raisons lui appartenant, refusé de driver l'équipe. Pourra-t-on aboutir à un heureux épilogue dans cette quête d'un entraîneur devant répondre aux aspirations de la direction, en plus d'accepter les conditions posées systématiquement? Autrement dit, travailler sans être sûr d'être rémunéré de sitôt étant donné que les caisses du club sont à sec. Quel sera l'argument à utiliser par la direction du club pour persuader le futur entraîneur du club? La question demeure posée en attendant des réponses qui peuvent s'inscrire dans la durée.

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