L'Expression

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Affaire Algérie – Cameroun

À quoi joue Sebgag?

Le ministre de la Jeunesse et des Sports s'est exprimé sur l'affaire Algérie-Cameroun après la réponse de la FIFA et annonce la décision d'explorer toutes les voies de recours possibles.

Alors que la FIFA a tranché, on indique que le dossier Algérie - Cameroun est «clos», il semble que l'on continue toujours à y croire du côté des autorités algériennes. Si pour la Fédération algérienne, dont le Bureau fédéral est dissout, on observe toujours un silence radio, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezak Sebgag a pris la parole en redonnant espoir à une tranche de la population qui continue d'y croire. «Nous avons reçu une lettre de la Fédération internationale de football, nous informant de sa décision finale à propos du recours déposé par la FAF. Or l'Algérie a le droit le plus absolu de saisir toutes les instances compétentes, conformément aux statuts de la FIFA», a indiqué le MJS, dimanche dernier, à l'ouverture du championnat d'Afrique de Rafle. Même s'il ne le dit pas, Sebgag parle du Tribunal arbitral du Sport (TAS), dont le siège se trouve à Lausanne, en Suisse, étant donné qu'il s'agit de la dernière voie de recours. Malgré l'optimisme dont il fait preuve, il n'en demeure pas moins que cette affirmation du premier responsable de la tutelle reste, le moins que l'on puisse dire, surprenante, lui qui, une fois de plus, a parlé de complots intérieurs et extérieurs pour justifier l'élimination des Verts de la course à une place au Mondial du Qatar. Surprenante pour le fait que les chances de recours de l'Algérie sont d'ores et déjà quasi nulles. En effet, la FAF n'a pas la possibilité d'interjeter appel de cette décision auprès du TAS, puisque cette dernière, traditionnellement saisie pour ce genre de litiges, ne dispose pas de nouveaux éléments matériels à même de constituer un dossier. En sus, la FAF avait reçu, de la part de la commission d'arbitrage de la FIFA, «une réponse sur une réclamation» et non pas «une décision sur un recours». En parcourant le Code disciplinaire de la FIFA, l'on lire à l'article 48 «les décisions prises par la commission de discipline et la commission de recours peuvent faire l'objet d'un appel devant le tribunal arbitral de sport (...)». Aucun autre organe n'est, donc, mentionné. De ce fait, l'affaire est bien difficile, voire impossible, à relancer pour les autorités sportives algériennes. C'est à se demander, donc, à quoi rime cette sortie de Sebgag, lequel vient réanimer l'ineptie et le discours complotiste. Cette question se pose avec acuité au moment où les Algériens, qui espéraient une issue favorable à cette affaire, ont été confrontés à la triste réalité après que la FIFA a considéré ce dossier comme étant «clos», déjouant tous les plans des «marchands de rêve». Le MJS est-il mal orienté par ses conseillers? Cela semble être bien le cas, et ce n'est certainement pas la première fois, comme déjà rapporté à plusieurs reprises sur ces mêmes colonnes. Cela intervient, aussi, au moment où c'est déjà l'implosion au niveau du Bureau fédéral de la FAF, qui est dissout, après que le nombre de membres restants ne dépasse pas la moitié, suite aux démissions en cascade. Cette Fédération, dont les affaires courantes doivent être gérées par le secrétaire général, agit en flagrante violation de la réglementation, sans que le MJS, condamné à agir selon l'article 181 de la loi13-05, ne bouge le petit doigt. N'y a-t-il, donc, pas nécessité de prendre en main les dossiers les plus chauds, au lieu de s'accrocher à un «faux espoir»?

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