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Hôpital des grand brûlés d’Oran

Une piste d’atterrissage pour hélicoptères

Cette infrastructure sanitaire est dépourvue d’équipements nécessaires et de moyens humains.

«Mieux vaut tard que jamais.» L'hôpital des grands brûlés d'Oran sera désormais doté de meilleurs moyens, question de rattraper le retard accusé quant à son ouverture au grand public. L'ordre vient d'être donné par la wilaya d'Oran instruisant la direction des travaux publics de passer à l'action en vue d'équiper cet hôpital des moyens permettant d'assurer la meilleure prise en charge des malades. Il s'agit de mettre en place une piste d'atterrissage pour hélicoptères. Une instruction en droite ligne des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait instruit, lors de son inauguration, le wali d'Oran d'accélérer les travaux de réalisation d'une zone d'atterrissage au niveau de cet hôpital afin de faciliter l'évacuation des cas urgents. Sur un autre plan, la wilaya d'Oran s'est également engagée à prendre en charge, dans les meilleurs délais, la question liée à l'équipement dudit hôpital aussi bien en moyens humains que matériels. Pour ce faire, la wilaya devrait saisir incessamment le ministère de la Santé par courrier détaillé des lacunes dont souffre cet hôpital. Si la volonté ne manque pas, ces moyens font cruellement défaut. Force est de constater que cet hôpital, pour des raisons inexpliquées, ne fonctionne toujours pas alors que toutes les mesures prises militaient pour son ouverture immédiate et inconditionnelle compte tenu de la conjoncture nécessitant une meilleure prise en charge du patient. «Cet hôpital est, déjà, équipé de quelques lits et autres moyens rudimentaires, mais le personnel devant le gérer n'est pas encore totalement installé», a-t-on expliqué. Ledit hôpital est, pour ainsi dire, dépourvu des équipements nécessaires en plus du manque constaté des moyens humains. En fait, toute la wilaya d'Oran souffre de cette lacune, le manque d'un hôpital spécialisé dans le traitement des grands brûlés. Le service de deux pavillons du CHU Dr Benzerdjeb (ex- Plateau Michel) a été démoli en 2105 du temps de Boudiaf Abdelmalek pour en faire un service moderne. Et depuis, rien n'a été fait. L'assiette foncière récupérée est transformée en parking au grand dam des malades victimes des accidents domestiques. Ils sont très souvent orientés vers les services des urgences médico-chirurgicales à leur évacuation. L'EHU du 1er-Novembre-1954 de l'Usto est, quant à lui, doté d'un petit service de six lits. Faisant face à l'hôpital de la Dgsn, l'hôpital des grands brûlés de l'Usto, tarde à ouvrir ses portes. Cet établissement, d'une capacité d'accueil de 120 lits, comprend plusieurs services dont 40 lits dédiés exclusivement à la chirurgie plastique et réparatrice, 40 lits pour la rééducation tandis que le reste est dédié pour la prise en charge des grands brûlés, en plus d'un service pour le maxillo-facial. Les travaux de l'hôpital des grands brûlés d'Oran ont été lancés en 2015. «Cet hôpital a été décidé dans le cadre du renforcement de la carte sanitaire de la wilaya», a-t-on précisé, déplorant que «la santé est très en retard au niveau d'Oran et beaucoup de choses n'ont pas été faites». Cette série de lacunes a fini par avoir raison du directeur de la santé, Abdenaceur Boudaâ. Ce dernier a été relevé de ses fonctions, par le précédent ministre de la Santé, pour mauvaise gestion du secteur.

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