L'Expression

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Un magistrat à sa place

Voilà maintenant près de trois années et sept mois que le jeune Med El Kamel Benboudièf, conduit la section pénale, du tribunal de Sidi M’hamed-Alger. Sainement, prestement, nous allions même écrire facilement, ce grand juge, par la taille et le talent avance dans sa lutte vers le délit et même le crime, avec une détermination à vous faire dresser les quelques poils encore sur la tête. Après avoir galopé sur les dunes enchanteresses de Biskra et Ouargla, puis les sables d’or des « cigogneaux de la Coquette », en qualité d’inflexible juge d’instruction, il est nommé au tribunal de Sidi-M’hamed – Alger, comme juge du siège. Courtois, disponible, jovial pendant sa présence dans la vieille bâtisse, qu’il regagne le matin, fier, sous sa carapace imposante, très tôt, par la rue « Abane Ramdane » et quitte en début de soirée, par la rue de la … « Liberté ». Après la découverte de cette pépite, Dounia zed Guellati, la présidente du tribunal, en fera son adjoint, avec une cerise sur le gâteau, ou si vous voulez, en lui offrant le sensible poste de président du pôle pénal spécialisé financier. Il faut aussi préciser que ce monsieur, ne peut en aucun cas, rentrer chez lui, avant de saluer ses collègues, souvent en effectuant une virée au 4ème étage, où trône, la merveilleuse et compétente présidente du tribunal, dont la porte est quotidiennement ouverte pour tout le monde. Surtout le « monde » fait de citoyens-justiciables insatisfaits de vagues réponses données au guichet unique, par exemple.
Pour revenir à Med El Kamel Benboudief, il rejoint son bureau, perché au 5ème étage, prêt à écouter un citoyen à court d’infos à propos de son dossier introduit au pôle, avant de ne s’occuper que de son pôle.
Nous l’avions rencontré hier, en compagnie de son collègue, Mansour Sayeh, le juge chargé des affaires familiales, qui ne tarit pas d’éloges sur sa présente comme qui est chargé de ne s’occuper que de la mission du mois, Il nous lança un de ses regards clairs jaillissants de ses yeux noirs, que surmonte une aussi noire chevelure, qui le rajeunit de quelques mois, et dit : « Nous avons le même stress à ce que je vois. Oui, je m’aperçois que vous les journalistes avez les certaines mêmes,préoccupations que les magistrats. » Sur ce, il retourna sur ses talons, et dévala les marches en bois vers une destination inconnue.
Il était treize heures et des poussières.

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