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Annaba

Un jeune sauvagement poignardé

Les crimes de sang se perpétuent chaque mois de Ramadhan à Annaba où l’insécurité est revenue en force.

Les habitants d'Annaba ont été secoués par le crime perpétré sur un jeune homme, au premier jour du mois sacré. Habitant la cité des 600 Logements à la plaine ouest, la victime âgée de 28 ans, selon la source qui a filtré l'information, a sauvagement été poignardée par son voisin de 19 ans. Au motif de cette tragique fin, une affaire de téléphone portable, ayant occasionné, une prise de bec avant de dégénérer en rixe entre la victime et son tueur, nous dit-on. Selon les précisions apportées par une source sécuritaire, l'auteur du crime a asséné à la victime plusieurs coups de couteau, dont un en plein coeur. Voyant sa victime s'écrouler sous la violence de ce dernier coup de couteau, le tueur a pris la fuite, laissant la victime gisant dans son sang. Aussitôt alertés, les services de la Protection civile, accompagnés des éléments de la Bmpj de la sureté de wilaya d'Annaba, ont découvert le jeune, répondant aux initiales K.R, agonisant, nous précisé t-on. Évacué aux urgences du CHU Ibn Rochd d'Annaba, la victime, bien que prise en charge, a fini par succomber à ses blessures. Selon une source médicale, les de coups de couteau étaient tellement violents, qu'ils ont provoqué de profondes perforations, notamment, celle du coeur.
Par ailleurs, il est à noter que, jusqu'à la mise sous presse, l'auteur du crime qui s'est éclipsé, demeure activement recherché par les éléments de la brigade criminelle, dont l'enquête déjà engagée, devra déterminer les vraies raisons du drame. En outre, il est à souligner que, nonobstant le fait qu'ils habitent une cité chaude, dite «Bengladesh», l'auteur du drame et la victime se distinguent par leur bonne conduite. Il faut noter, que la wilaya d'Annaba semble se fidéliser avec les crimes de sang qui caractérisent depuis plus de trois ans, le mois de Ramadhan. En 2018, 2019 et 2020, le premier jour du mois sacré avait été marqué par un crime de sang, pour que s'ensuivent d'autres, à raison de trois à quatre crimes pour chaque mois sacré. Et voilà que ce premier crime de ce Ramadhan 2021, vient rallonger la listé de la fidélité sanglante à Annaba, mais surtout confirmer, les proportions de la violence, le port d'armes prohibée à Annaba qui, fait face depuis quelques mois à une incroyable recrudescence de la criminalité. En ce sens, il est utile de souligner le retour en force des agressions et vols à la tire, des portables notamment.

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