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El khroub

Un imam agressé au tribunal

L'auteur de l'agression, bien que menotté, s'est permis d'agresser de nouveau l'imam en lui assénant un coup de poing qui lui a cassé le nez.

Agressé le 4 août dernier au sein de la mosquée Okba-Ibn-Nafaâ, située au niveau d'El Khroub, l'imam a déposé plainte près la Cour de la même localité. La victime avait demandé à son agresseur de quitter les lieux une heure après l'accomplissement de la prière. Le prétendu fidèle, âgé de 23 ans, a refusé, cependant, de répondre favorablement à la demande de l'imam après plusieurs tentatives de conciliation. Face à l'obstination de l'agresseur, l'imam a été contraint d'appeler la police, qui «serait intervenue pour évacuer le récalcitrant», selon des témoignages. Le mis en cause, par un acte de folie «s'est jeté sur l'imam, le rouant de coups, ce qui a entraîné une incapacité de travail de soixante jours», a-t-on apporté. Prise en charge par la justice, l'affaire a connu au courant de l'audience un rebondissement inattendu jeudi dernier, en pleine Cour d'El Khroub, devant le bureau même du juge d'instruction. En effet, l'auteur de l'agression, bien que menotté, s'est permis d'agresser de nouveau l'imam en lui assénant un coup de poing qui lui a cassé le nez, rapporte d'autres témoins dont la presse locale assurant que «l'imam, I. B., en sortant de l'audience avec le juge d'instruction où il avait été entendu, attendait dans le couloir la suite de l'instruction concernant l'agression du dimanche. L'agresseur, qui venait d'être entendu par le juge, tout en reconnaissant les faits retenus contre lui, est sorti du bureau et, sans hésitation, s'est jeté de nouveau sur sa victime pour lui asséner un coup de poing au visage. Cette récidive la conduit immédiatement à une détention provisoire et comparaîtra devant les juges durant la semaine en cours. Ce n'est certainement pas la première fois qu'un imam est agressé, un phénomène qui a pris de l'ampleur a travers le territoire national, d'où l'indignation aussi bien des fidèles que de la population conduisant à prendre en considération ce dérapage. L'affaire a donné naissance à une chaîne de solidarité nationale avec la réaction de l'Association des imams d'Algérie. La direction des Affaires religieuses de la wilaya de Constantine ne manquera pas de publier un communiqué «condamnant fermement l'agression et son auteur», considérant cette violence comme étant «un outrage à l'encontre d'un représentant de la communauté musulmane». Il est également souligné dans le même communiqué «le chef de l'Exécutif a décidé de se constituer partie civile contre l'agresseur dans le but de protéger et défendre la victime».
L'affaire a également suscité une vive réaction du ministre des Affaires religieuses, qui a appelé personnellement l'imam pour s'enquérir de sa santé et lui exprimer sa solidarité totale.

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