L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Tu recevras autant que tu as...

Le cadre de l'Etat achevait la lourde peine d'emprisonnement, de huit ans, lorsqu'il sut, plus tard, que la juge du siège qui l'a si injustement condamné au «ferme», venait d'être balayée de la magistrature, pour «complicité de faux»! Grâce à de solides appuis, on condamna au très long séjour sans portefeuille à vie, son adjointe, une pourtant très compétente magistrate, fille de martyr de la grande et glorieuse Révolution de novembre 1954, épouse d'un avocat, et on ferma les yeux, sur la principale faussaire, pour balancer cette juge aux oubliettes! Jetée dans l'anonymat le plus total, à la Cour suprême où elle occupe, depuis, un siège qui n'a rien à voir avec l'application de la loi, ni les poursuites, ni même la prise d' une quelconque décision concernant un vice de forme qui permette de casser et de renvoyer le dossier à la cour d'appel. Aujourd'hui, venue à temps, sauver les magistrats, leur noble boulot et balayer les malappris, les rapporteurs, les mal- intentionnés, les envieux, les menteurs, les à-plat-ventristes, les brosseurs, les trafiquants, les cupides et autres moches opportunistes de tous bords, une nouvelle ère s'installe bon gré, malgré tout, grâce au doigté du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, et la chancellerie où s'échinent du matin jusque tard le soir, des cadres presqu'invisibles, ceux-là même qui font que la magistrature se dépoussière, tant bien que mal! Mais que voulez-vous? Les juges et les procureurs sont comme dans la chanson: «Ça s'en va, ça revient...».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré