L'Expression

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Toujours la même rengaine

En visite dans la cour de Batna, Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a assisté à l’ouverture de portes …ouvertes, depuis très longtemps. En effet, les exaspérantes et fâcheuses lenteurs constatées, et les ratés des chefs de cours, ont encore une fois confirmé ce que cet espace réclamait avec une inégalable effronterie, depuis des lustres. L’indépendance de la justice seule permettra à la justice de quitter les sentiers battus des ratés au quotidien ! Comment voulez-vous qu’un chef de cour de justice s’en sorte si tout passe par le ministère ? À Béchar, par exemple, ou à Tébessa, un problème surgit. La tutelle est informée. À la tutelle, il y a d’inévitables canaux à traverser pour que l’info arrive au ministre qui doit examiner le problème. Après quoi, une décision est prise. Retour du courrier à l’envoyeur, et l’attente est là, debout, espérant le feu vert de la tutelle. Bien ou mal, la nouvelle tombe. Redéploiement des ressources, pour qu’enfin, le problème retrouve sa solution. Où est donc l’os ? Au cours de sa visite, Tabi a eu droit à des « incha Allah » à la pelle, de la part des responsables locaux. Nous nous sommes rappelé l’ire de Belgacem Zeghmati, en 2019, alors en charge du secteur. Le ministre d’alors n’avait pas du tout apprécié la non-réponse à une question précise du ministre de l’époque. Ce qui fera sortir de ses gonds, Zeghmati qui n’avait pas mâché ses mots : « Incha Allah est malvenue dans l’exercice d’un fait humain ; oui, seul l’homme est responsable du succès ou de l’échec d’une opération donnée. Alors, votre travail sera fini d’ici-là, à la date prévue, oui ou non ? » lancera Zeghmati, pas ravi du tout, des propos du directeur. Le responsable qui était en face du ministre avait perdu de sa superbe, et répondu timidement et mécaniquement : « Oui, Monsieur le ministre. » Ce dernier sera « libéré » des contraintes et du poids des responsabilités une semaine après le douloureux échange avec le ministre de la Justice, garde des Sceaux, de l’époque. Cependant, nous ignorons si Abderrachid Tabi a lui aussi, réagi à la réponse du responsable jeudi à Batna, ou il a fait semblant de n’avoir pas entendu les : « Incha Allah » … Pour finir, disons simplement que les visites préparées n’ont jamais rien réglé. A bon entendeur, salut !

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