Taka, par le vasistas
Dans chaque juridiction, nous rencontrons un sympathique magistrat qui inspire le respect, et même l'envie de mieux le connaître. Et l'inverse est vrai. Il nous est arrivé d'aborder un magistrat...Inabordable! À Hussein-Dey, par exemple, il se trouve que l'ensemble du personnel soit de bonne facture. S'il y a bien un magistrat qui se trouve à l'aise devant ses collègues, dans n'importe quel endroit du tribunal, c'est bien ce sympathique Hocine Taka, le procureur de la Rrépublique-adjoint de Moussa Gueroumi, le jovial et tenace procureur de la Rpublique en titre du tribunal d'Hussein - Dey (cour d'Alger). En effet bossant comme un cheval de trait, ce magistrat ne sait pas se plaindre surtout s'il est en présence d'un confrère de passage dans la puissante juridiction de l'Est de la capitale. Sa force réside essentiellement, lorsqu'il est chargé d'entendre les inculpés et accusés pris durant les week-ends l a même entendu sereinement, des dizaines de suspects, lorsque sa fille, était hospitalisée, il y a de cela une année. C'était pénible, mais beau à louer, car le coeur vacillait de part et d'autre? Sa fille et sa seconde famille: la magistrature. Oui, Taka a deux familles! Imaginez que dans cette juridiction, où les délits pullulent durant les vendredis/samedis, journées normalement de fêtes et de joies, à chaque fois gâchées par des comportements immoraux et destructeurs des mémorables us et coutumes, laissés par des pépés ayant eu des vies pleines de gaité, grâce au légendaire niveau de vie commune et familial, des qualités en voie de disparition! Au milieu de ce monde disparate, où les familles tentent tant bien que mal d'inculquer les centenaires et les plus grandes valeurs de notre société. Le progrès n'a pas ramené que de bonnes choses. Il a aussi et surtout sifflé les cochonneries et défauts des nations développées.