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Oran

Sur les traces des ancêtres

Ces fruits et les confiseries ne manquent pas, au grand bonheur aussi bien des fêtards que de ces marchands.

La ville est sous toutes ses couleurs...ancestrales, malgré la Covid-19 et le lot d'incidences qu'il a provoqué. Les Oranais ont, à la faveur de ce Nouvel An amazigh, renoué avec l'esprit festif, dans une ambiance toute aussi festive.
Le constat est, de visu, perceptible un peu partout sur les marchés, où les commerçants proposent de différents produits nécessaires.
Les marchands du marché populaire de La Bastille, ne dérogent pas à cette règle. Le même constat est à relever au gigantesque marché de Medina Jdida, devenu en un endroit incontournable pour faire les emplettes de Yennayer. Les étals sont pleins à craquer de confiseries et de fruits secs. Ils sont présentés pompeusement pavoisés des couleurs et de guirlandes et de petites lumières, elles plongent les passants dans cette ambiance spéciale des fêtes. Ces fruits et les confiseries ne manquent pas, au grand bonheur aussi bien des fêtards que de ces marchands qui se sont approvisionnés en grandes quantités. «Comme chaque année, nous présentons un peu de tout», dira Ahmed, commerçants au marché de la Bastille. Des bonbons, du chocolat, des amandes et des noix sont étalés tout le long du marché des Aurès, ex-La Bastille.
La note est donc fixée pour la fête, en dépit de la tristesse marquant le contexte. «Il n'est pas question que nous ne célébrions pas cette fête ancestrale sacrée», dira Nabila, une mère de famille, ajoutant que «cette cérémonie revêt une importance capitale pour tous les Algériens».
En fait, si la crise sanitaire est quelque peu omise, les Oranais agissent en fonction de la situation pour justement oublier, un tant soit peu, ce virus qui «démoralise et l'effacer, le temps d'une journée». C'est donc la fête sous toutes ses couleurs, malgré la faiblesse du pouvoir d'achat. «Nous nous sommes réunis et avons discuté de la facture à payer communément, celle-ci ne dépasse
pas la modique somme de 3 000 dinars», explique Farid, un jeune fonctionnaire de l'administration locale. Cependant, la crise est d'autant plus menaçante que les Oranais sont conscients de la situation. «Nous sommes tous interpellés à faire preuve de responsabilité, en observant rigoureusement les gestes barrières», a expliqué le jeune fonctionnaire, Farid. Ce dernier a affirmé avoir «mis en place un système», lui, sa femme, ses enfants et les invités, rigoureux permettant de respecter les règles sanitaires. «Nous avons estimé inviter juste le minimum», dira toujours Farid, soulignant: «Nous nous sommes entendus pour garder la distance et éviter le contact physique avec les enfants et nos invités». «Cette tâche n'est pas aisée, mais nous nous efforçons de ne rien laisser au hasard», a-t-il ajouté, mettant en valeur «l'habitude acquise à la faveur de la durée prise par cette crise». Pour cette fête, le «cherchem», un mélange de légumes secs, bouilli et épicé, est roi «Le cherchem est le plat de tous les Algériens de Yennayer», dira le jeune Farid. «Il constitue le présage de la prospérité», a-t-il ajouté. Pourquoi ne pas le célébrer? se demande-t-il.

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