L'Expression

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Retrouvailles confraternelles

En attendant l'arrivée des magistrats de la composition criminelle devant rejuger les cadres de Sonatrach et les représentants de sociétés étrangères impliqués dans de graves accusations de corruption et autres malversations touchant dangereusement l'économie du pays, les avocats et avocates constitués dans ce dossier, revenu au début février 2021, de la chambre criminelle de la cour suprême, ont repris langue après une courte interruption, de débats, avec, notamment le tout dernier procès dit du « montage de l'automobile», un procès mené de main de maître par le trio de jeunes magistrats- Elyès Benmissiya- Dounia-Zed Guellati et Med Bensdira. Notons la bonne prestation du jeune procureur général de l'audience, Oussama Bensaâd qui n'avait commis aucun dépassement tout au long du procès ! Dans la salle d'audience, Me Mouenès Lakhdhari, membre du Conseil de l'ordre d'Alger, est comme toujours là, le premier à la cour, prêt à être disponible aux confrères en difficulté, dès que les circonstances le veulent. Me Aïnouz, Me Khaled Bergueul, Me Youssef Merah, Me Brahimi Jr d'El-Khémis- Miliana, Me Fatima Chnaif, sont déjà sur place. Le bâtonnier Abdelmadjid Silini arrive, souriant et confiant, que tout se déroule comme l'espèrent les robes noires. Me Mokrane Aït Larbi et Me Mourad Zéguir, parlent entre eux. Un accusé ne comprend pas que l'on revienne pour un autre procès avec la même instruction: «Une instruction minée par plusieurs vices de forme, des bizarreries du genre, des interrogatoires musclés, des aveux arrachés!», s'écrie-t-il, scandalisé par le verdict de février 2016! Ce à quoi, Me Soraya Younès, la jeune avocate, flanquée de son aînée, Me Djamila Izghouti, lui répond que «c'est la loi et qu'il faudrait peut-être la changer. Mais d'ici là, il faudra faire avec!» estime-t-elle. Me Habib Benhadj, comme pour montrer sa joie de rencontrer des confrères d'autres contrées, cause avec Me Brahimi Jr, venu tout droit de Khemis - Miliana.
Me Khaled Bourayou, lui, se sent beaucoup mieux, après un léger malaise d'il y a quelque temps! Il réconforte son client Abdelaziz Abdelouahed, cadre à Sonatrach, blanchi lors du premier procès, celui de janvier-février 2016! Ce jour-là, Me Bourayou s'était surpassé pour sauver Abdelouahed qui a effectué mille et une génuflexions au cours des nombreuses suspensions de séances par Med Regad, le juge. Belgacem Boumediene, l'ex-vice-président de Sonatrach, échange des propos apaisés, mais inaudibles, avec son ancien ami, Me Amine Benkraouda, à peine relevé de l'éprouvant procès, mettant en cause son client, l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia. L'avocat semble rassuré quant à l'issue du procès de 2016, qui a vu Boumediene être condamné à une peine de 6 ans ferme! Il a même une lumineuse et salvatrice idée pour venir à bout de l'accusation qui poursuit l'ancien vice-président de Sonatrach, dont l'ex-président, Med Méziane, toujours malade, entend voir sa prochaine réhabilitation, ou au moins voir celle de ses deux garçons montrer le bout du nez! Med Chaouki Rahal, l'honorable cadre émérite de Sonatrach, lui, depuis le 22 février 2019,est complètement rassuré quant à l'issue des poursuites qui n'auraient jamais dû être engagées contre lui! Me Youssef Merah est aux avant-postes de la défense pour un meilleur résultat.

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