Prisme déformant, ou déformation de vue?
Jeudi dernier, s'est tenu un procès relevant de la correctionnelle du tribunal. Il s'agissait de débats relatifs à l'escroquerie, fait prévu et puni par l'article 272 du Code pénal. C'est devenu une habitude pour les perdants des joutes pénales, de vite crier au complot, à la mise en place d'une véritable machination, surtout si dans l'affaire sosie, il y a un ex-sénateur détenu, déjà condamné définitivement pour une autre très grave affaire d'abus de confiance, fait prévu et puni par l'article 376 du Code pénal. Lorsque le juge a décidé de renvoyer les débats, après avoir constaté, pour la seconde fois consécutive, l'absence des deux témoins clés courant 2020, Djalil S. l'inculpé de coups et blessures, ayant entrainé un arrêt de travail de 21 jours, sauf complications, gonfla ses joues creuses de satisfaction, car il avait une peur bleue que ce jour fut celui d'un dur châtiment sans que le juge tienne compte des bienvenues circonstances atténuantes. On peut même ajouter sans crainte d'être contredit, qu'il y a surtout eu un chaud délit, en l'occurrence
l'excuse de provocation, criante de la victime! Ce tableau noir a fait que l'inculpé se dit être la victime toute désignée d'une bande qui sévit dans la wilaya et les contrées qui l'entourent. Une véritable mafia qui a poussé la coquetterie jusqu'à spolier une grande partie de terrains de la population, au vu et au su de tous, le tout dans un silence (complice) assourdissant des autorités locales. Cela s'est déroulé en 2016.
L'inculpé avait un regard interrogateur quant au logique renvoi du procès. Un procès qui devra démontrer que les allégations des éternels sceptiques, pour ce qui est de la magistrature, ne valent qu'à travers les propos de leurs auteurs dont une grosse partie se dit victime de travers continus et d'actes indignes de citoyens qui prétendent être des notables. Il faut souligner qu'avec les scandales passés, certains citoyens se gaussent encore des prises de position de nos vaillants anciens magistrats, ceux que certains collègues ont nommés au lendemain de la sortie dans les artères du pays, «les magistrats-victimes- d'incessants, gênants et tuants, du téléphone». C'est pourquoi les actuels et futurs justiciables devraient se débarrasser définitivement du complexe, celui qui consiste, à reprendre le fameux, négatif et hideux, concept qui signifie que dans ce pays, il n'y aura pas de justice, ni même l'esprit de justice» Dénoncer, oui, mais généraliser, non, non et non! Allez voir les Rostoum Mansouri, Liès Benmicia, Aliouat, Toufik Hamadache, Mohamed Lamari, Amal Kara, Dalila Issolah, Mesbah El Khemissi, Zohra Attek, Redouane Haouchine, Raouf Belbouza, Moussa Guerroumi, Farouk Ben Abbés, Mansour Réda, Okba Djabri, Fayçal Belkessam et autres Nabila Bekraoua, Mohamed Belbal, Roumeïssa Benarfa, vous serez édifiés par leur art de rendre justice et vous sentirez que Belkacem Zeghmati, l'ex-garde des Sceaux et ancien ministre de la Justice, est sans aucun doute, passé par là!