Médéa, les retrouvailles
Mardi dernier, il y avait grand monde à la cour de Médéa. Visiter cette cour par hasard fut un réel plaisir qui avait commencé par le sérieux dispositif mis en place par un trio d'officiers de police, mené par un jeune commissaire décidé à lever haut l'étendard du «central» de la région de «Benchicao». Médéa fait partie de l'important lot de cours du pays qui représente plus de la moitié des cours d'Algérie à vocation semi-rurale. Eh bien, ce jour, on a vu sous un ciel menaçant, mais désespéramment asséché, des gens en tenue d'El Ksar Bokhari, d'Omaria, d'El Hamdania, de Béni Slimane, de Berrouaguia, de Souagui,
sous leurs visages rudes et très sérieux, apparaissaient des mines joyeuses, laissant apparaître des signes d'approbation de l'intervention plus que positive des responsables de la cour, qui a toujours eu des chefs de la cour et des tribunaux plus que satisfaisants. Le Guichet unique demeure, au crépuscule de 2024, l'un des meilleurs. Le paquet de magistrats en exercice est à citer en exemple, malgré le «diabolique rôle» qui vient mettre de l'amertume dans le doux espace des joyeux lurons envoyés par El Biar rendre justice dans les normes. Oui, les normes valent bien un gros coup de main de la chancellerie, qui devrait renforcer les rangs des greffiers, juges et procureurs, pour le repos des hommes et des femmes en robe noire. À dix heures, le tribunal criminel n'avait pas encore débuté que le trio de magistrats n'attendait que l'arrivée des détenus. Par contre, les deux autres chambres correctionnelles, elles atteignaient, elles, la vitesse de croisière, avec ceci de particulier: le légal et logique renvoi de la moitié du rôle. Plus de 200 dossiers appellent les secours du ministère, et du pouvoir, à multiplier le nombre d chambres et, par conséquent, des magistrats. Eh oui, les postes de travail sont à multiplier, et au plus vite...