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Début de semaine colérique à Tizi Ouzou

Les taxieurs de Boghni en colère

À Akaoudj, grande agglomération de plus de 1000 habitants, les routes et les pistes sont dans un piteux état.

Les taxieurs ont manifesté leur colère, hier, à Boghni, daïra située à une quarantaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. À Akaoudj, village situé, quant à lui, dans la commune d'Aït Aïssa Mimoun, au nord du chef-lieu, ce sont les citoyens qui ont crié leur ras-le-bol des conditions de vie déplorables dues aux manques constatés depuis des années dans les infrastructures et les routes. La journée d'hier aura ainsi été marquée par des frustrations liées souvent à ces problèmes, faciles à résoudre.
En effet, à Boghni, les taxieurs qui ont observé une journée de grève générale ont exprimé leur colère causée par de nombreux problèmes rencontrés quotidiennement par cette corporation qui rallie chaque jour les daïras de Boghni d'Ouadhias. Ces deux circonscriptions limitrophes souffrent en effet d'un axe routier dégradé et les travaux de réfection ne semblent pas pointer à l'horizon. Pourtant, affirment leurs représentants, les réclamations ne manquent pas car depuis quelques années, les doléances n'ont cessé d'être transmises aux autorités compétentes.
A Akaoudj, localité située dans la commune d'Aït Aïssa Mimoun, le cadre de vie a été à l'origine de la colère qui s'était manifestée par un grand rassemblement devant le siège de la commune. Des dizaines de villageois se sont rassemblés sur les lieux dès les premières heures de la matinée, afin de protester et surtout de rappeler aux élus leurs engagements. À Akaoudj, grande agglomération de plus de 1 000 habitants, les routes et les pistes sont dans un piteux état. En dégradation depuis plusieurs années, les travaux de réfection ne sont pas encore entamés. Selon certains villageois, d'autres problèmes sont encore en suspens à l'instar du manque d'infrastructures de loisirs pour les jeunes.
Par ailleurs, il est à noter que la colère n'est, en réalité, pas uniquement causée par les retards dans le lancement des travaux. Selon les dires de certains citoyens, le manque de communication est la raison profonde de cette colère qui couve dans toutes les communes. Durant ces actions, en effet, les citoyens en colère ont toujours évoqué le manque d'intérêt à l'égard de leurs revendications. Des exemples de ce manque de volonté de communiquer des responsables locaux sont très nombreux.
Dans la commune de Mizrana, où les citoyens s'opposent à l'installation d'un centre d'enfouissement technique, L'Expression avait recueilli les affirmations de villageois, il y a quelques années. Ces derniers réfutaient, en effet, l'idée de l'opposition préférant utiliser l'expression de proposition différente. Les villageois ne refusaient pas l'installation du CET mais proposaient un autre terrain estimant que celui choisi par les représentants des pouvoirs publics était trop près des agglomérations. Cette proximité faisait craindre aux villageois des retombées sur leur santé et celle de leurs enfants.

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