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Migrants disparus à Bejaia

Les familles lancent un nouveau SOS

Elles sont sans nouvelles de leurs enfants depuis plus de six mois. Elles s'impatientent.

Les familles des 23 candidats à l'émigration clandestine disparus le 17 décembre dernier, sont de nouveau sorties de leur réserve.
Hier, elles ont initié un rassemblement devant le siège de la wilaya de Béjaia pour demander aux autorités d'agir. Des femmes, mères, pères, filles et fils ont voulu, par cette action, rappeler aux autorités de la wilaya l'urgence de faire la lumière sur cette affaire qui les tient en haleine depuis plus de six mois. «Je veux juste savoir si mon fils est vivant ou mort», dit cette maman, qui cherche, comme toutes les autres familles, à avoir des nouvelles de son fils. Comme elle, elles sont au total 23 familles à être sans nouvelles de leurs proches depuis leur départ, un certain 17 décembre 2020 à partir de la plage Oued Ass, sur la côte ouest de la wilaya de Béjaia. Ces parents ont exprimé, à plusieurs reprises, leur tristesse et leurs préoccupations à travers des correspondances adressées aux autorités, des manifestations et autres contacts pour inciter les autorités civiles et militaires à leurs donner la moindre information sur le sort de leurs progénitures.
«Cela fait six mois que nous attendons un geste qui peut nous rendre espoir ou nous permettre de faire notre deuil. Nous ne savons plus quoi faire. Nous voulons en finir avec ce véritable cauchemar, qui nous hante nuit et jour», a indiqué ce père d'un jeune disparu, qui n'a pas donné signe de vie depuis le jour du départ.
Depuis, aucun contact n'a été établi avec les jeunes harraga. «Aucun des 23 candidats à la migration n'a donné signe de vie depuis», précise cette maman, les larmes aux yeux. « Je veux juste qu'on me dise la vérité. Sont-ils morts ou arrêtés et emprisonnés?», s'interroge-t-elle.
Hier encore, les parents des disparus ont demandé aux autorités d'entreprendre tout ce qu'il faut pour vérifier si leurs enfants ne sont pas admis dans les centres de rétention des migrants, en Espagne (CIE). Guettant la moindre nouvelle, les familles des 17 disparus vivent dans une angoisse grandissante.
Le cauchemar ne veut pas finir. Il dure depuis six mois, raconte encore cette jeune fille dont le fiancé fait partie des 23 personnes disparues, toutes issues de la région de Béjaia. Leur tentative de rejoindre les côtes espagnoles, sur des embarcations de fortune a-t-elle été vaine? La question reste sans réponse.

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