L'Expression

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Oran

Les entreprises de nettoiement en grève

L'entassement des déchets ménagers se répète en juillet et août de chaque saison estivale.

L'APC d'Oran semble avoir identifié la source du mal, la prolifération subite et sidérante des déchets un peu partout dans l'ensemble des quartiers et des cités, notamment dans le centre-ville, donnant, ces derniers jours, une image hideuse. Il s'agit, selon des premiers responsables du conseil municipal «des incidences de la grève illégale déclenchée, sans préavis, des entreprises privées en charge de la collecte des déchets».
Ces entreprises prestatrices de services sont, selon les mêmes sources, au nombre de 74 sociétés qui revendiquent leur dû qu'elles n'ont pas perçu depuis plus d'un an», rassurant que «la commune d'Oran prend en main la question pour la régularisation, dans les plus brefs délais, de ces redevances».
«Le dossier est en phase d'études», a-t-on souligné. En attendant, la municipalité d'Oran assure ces jours-ci le service minimum en opérant avec 25 camions seulement répartis sur 18 délégations exécutives urbaines, en plus de l'implication de l'entreprise Oran propre assumant le nettoiement des rues et ruelles de six secteurs urbains».
Les mêmes sources expliquent que «le nettoiement est assuré à hauteur d'une seule navette par jour alors qu'il était de trois navettes avant cette grève».
L'entassement, en grands volumes, des déchets ménagers se répète en juillet et août de chaque saison estivale. Pour cause, avance-t-on, la production de ces déchets augmente également, comme à chaque saison, compte tenu du flux important des estivants et de l'intense activité commerciale et autres.
La ville des Deux Lions a, du coup sombré sous des monticules de déchets jonchant ses rues, ruelles, coins et recoins.
Aucune cité n'est épargnée par ce phénomène qui se répète comme si le mot d'ordre a été donné et respecté à la lettre. Sinon comment interpréter le fait que cette ville change aussi rapidement de look, lâchant soudainement sa beauté pour s'offrir une image d'une cité sale de bout en bout? Plus d'un n'anticipe pas dans la lecture de la situation ni ne verse dans des préjugés.
«Cependant, la fumée a toujours été précédée par le feu», a-t-on déploré, regrettant que «cette situation prenne de l'ampleur aussi rapidement». «Il y a anguille sous roche», soupçonne -t-on. Car, a-t-on expliqué, «ce fait survient alors que la ville d'Oran a brillé par sa beauté pendant au moins trois mois avant qu'elle ne chavire totalement». Autrement dit, «l'incidence» a été incitée au moment même où cette ville vit le pic de son extase.
D'ailleurs, a-t-on ajouté, cette ville, a réussi à drainer près de 10 millions de touristes et d'estivants en deux mois seulement, en plus de ses plusieurs centaines de touristes de circonstance ayant été séduits en visitant ses sites historiques et touristiques lors des Jeux méditerranéens.
«Le fait est là: la ville s'est habillée d'une autre image qui n'est pas la sienne et en un temps record», lâche- t-on d'un ton pensif. 

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