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L’industrie des motocycles a fait un bon de 1.500% en six ans

Les deux-roues ont la cote

Il est question de cerner les problèmes et les lacunes pour tenter de leur trouver des solutions, notamment à travers l’exploitation des capacités industrielles.

Forte du lancement de plusieurs unités de montage et affichant des taux d'intégration plus que corrects, l'activité de l'industrie des cycles et des motocycles s'est imposée, ces dernières années, d'une façon remarquable dans le secteur industriel. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et font état d'une évolution de 1 500% en six ans faisant passer le nombre d'immatriculations, de 126 000 motocycles en 2013 à 181 400 motocycles en 2019.
Il faut dire que dans la conjoncture actuelle, la filière des cycles et des motocycles se démarque de la réalité du terrain, où les accomplissements en matière d'intégration butent encore sur des freins et des obstacles qui minent des pans entiers de l'économie nationale.
À ce titre, cette filière a été au centre d'une rencontre organisée mercredi, à Alger, par le ministère de l'Industrie pour «cerner les problèmes et les lacunes émaillant l'activité de l'industrie des cycles et motocycles pour tenter de leur trouver des solutions, notamment à travers l'exploitation des capacités industrielles existantes et la création d'une cohérence et d'une intégration entre les différentes entreprises investissant ce créneau».
Une initiative qui tente de mettre en avant l'importance de valoriser les acquis et les performances réalisées par cette filière, et appuyer, à travers l'amélioration des taux d'intégration, le principe du développement de la production nationale. Car, il faut le dire, comme toute autre industrie de montage, elle demeure tributaire, en partie, des intrants et de la disponibilité d'un tissu de sous-traitants conséquent pour impacter les taux d'intégration et pour asseoir des bases solides de fonctionnement visant à développer et pérenniser l'activité, le but étant de démontrer qu'à travers la conjugaison des efforts des différents acteurs du domaine et le concours des instances concernées, la réalisation de forts taux d'intégration n'est pas une simple vue de l'esprit. Autrement dit, si cette activité a su s'imposer et se développer dans un environnement encore fébrile et en pleine restructuration, il est indéniable qu'avec les mêmes facteurs et conditions, les autres filières industrielles pourraient connaître le même essor.
Certes, la particularité de chaque activité demeure un élément fondamental, mais dans le fond, toutes les activités sont confrontées au même climat de développement et d‘investissement, et subissent les mêmes tensions. Cela étant, il est clair qu'elles n'ont pas toutes hérité du même passif.
C'est probablement la différence majeure dans le rythme de leur développement. Néanmoins, les arguments convaincants qui se dégagent de cette évolution, dénotent un début d'ouverture prometteur en matière d'intégration et des compétitivité, dans la mesure où l'expérience de la filiale des cycles et des motocycles rejoint les quelques avancées enregistrés dans ce domaine, et qui passent pour celles qui tentent de briser cette image chimérique véhiculée durant des décennies par les anciennes gouvernances.
Cependant, il est plus que vital que de telles avancées soient valorisées et bénéficient d'un accompagnement sans failles de la part des pouvoirs publics, dans le but d'en faire des niches de développement et de création de richesse et d'emplois.
Comme il est indispensable, pour les acteurs de cette filière, de se constituer en pôle de production pour sceller définitivement le cap vers la compétence et la performance.
C'est dans cet ordre d'idées que le secrétaire général du ministère de l'Industrie Salah Benbrik, a tenu à préciser que l'impératif de «regrouper tous les acteurs de cette filière dans un groupe professionnel pour davantage d'efficacité et la création d'une meilleure synergie, voire l'intégration des investissements, afin d'encourager la production nationale et, partant réduire les coûts et favoriser la commercialisation de produits plus concurrentiels aux niveaux local et international».

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