L'Expression

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Le jour de l’Aïd El Fitr arrive…avec ses dépenses

Les bourses à rude épreuve

Pâtisseries diverses, vêtements neufs et joie des parents, trois ingrédients qui meublent cette joyeuse fête.

Le jour «J» arrive! Comme son nom l'indique, «Aïd El Fitr», c'est le jour de la fin du jeûne ou littéralement de «rupture du jeûne». «Enfin», pour le bonheur des mauvais jeûneurs, mais «aïe, aïe, aïe» et forte appréhension pour les lambda qui devront faire face aux désirs d'une progéniture souvent nombreuse et si «exigeante» de nos jours.
En effet, «lessivé», c'est le mot, par un mois fort dispendieux, qui n'a pas été clément, comme de coutume, essentiellement pour la nourriture, notamment et surtout, les gourmandises sucrées que suscite le jeûne chez l'être humain, tout comme la nécessaire et fort recommandée consommation de «sucre» pour la santé durement éprouvée par de longues journées de jeûne.
Donc, à la veille de ce fameux jour «J», il faut, pour ce chef de famille exemplaire, aller à cet exécutoire avec courage et abnégation, au regard plein d'espoirs divers, de ses enfants qui attendent passionnément ce jour-là. Ces gamins-gavroches pourront ainsi montrer ce jour-là, qui sa nouvelle jaquette, qui ses nouvelles chaussures «made in». Pour les fillettes, l'exhibition de leur nouveau chemisier ou de leurs «boots» flambant neuf et de couleur gaie, ce qui est de rigueur chez elles qui sont parfois légèrement et maladroitement maquillées.
À chacun son attente «secrète» tout comme celle, minutieusement préparée, du commerçant qui guette sa «poire» affichant un air innocent comme si de rien n'était.
Les mères de famille sont fébriles. Les papas également, mais dont le poignet s'est foulé à force de piocher trop souvent la poche lors du Ramadhan pour offrir à sa famille un repas décent et conforme aux usages de ce mois sacré fort budgétivore. Il l'est surtout en alimentation et plaisirs corollaires comme la pâtisserie appelée faussement «orientale», terme usité par les Occidentaux, alors qu'elle est bien de «chez-nous» hormis de rares exceptions.
Il faut dire que chaque année un scénario pareil se reproduit pour «achever» ce «héros» malgré lui qu'est le pauvre «smicard» algérien, ou encore, pour la majorité, un journalier qui trime le jour durant pour simplement vivre et exister. Les aînés, quant à eux, observent d'un air faussement «décontracté» les allées et venues de leurs enfants en lissant leur moustache avec suffisance et satisfaction.
Le gros est passé pour les maîtresses de maison qui ont durant les derniers jours et soirées du Ramadhan confectionné des gâteaux pour la famille, les visiteurs et invités ainsi que, comme le veut la tradition, pour en offrir aux voisins, même ceux qui sont à l'abri du besoin.
Ces qualités de générosité animent le coeur de tous les Algériens qui n'ont de cesse de répéter les gestes de leurs ancêtres, surtout en pareille circonstance de félicité et de don de soi.

De Quoi j'me Mêle

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