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Le tribunal en vitesse de croisière

Au somptueux tribunal de Dar El Beida (cour d’Alger), la vie quotidienne y est vive et passionnante. Outre un excellent service au guichet unique, les traditionnelles sections, (cinq pénales) et une dizaine (en civil), ouvertes au service des justiciables, il y a le tribunal criminel de la première instance, qui bosse, on ne vous dit pas. Le tribunal de Dar el Beïda est une, néanmoins fraîche juridiction née d’un découpage local fait sur mesure alors qu’El Harrach n’en pouvait plus de supporter le nombre de communes et de grands quartiers de l’est d’Alger ! Cette juridiction est venue à point nommé pour permettre aux justiciables de la région de Dar El Beïda de ne plus souffrir des aléas d’El Harrach. La bâtisse d’abord, elle-même, a l’envergure d’une véritable cour. La preuve que les espaces (salle d’audiences, parking, salle des pas perdus) sont les bienvenus depuis que les responsables ont décidé de «prêter » un pan du tribunal et en faire le tribunal criminel de première instance, alors que l’Appel se tiendra au siège de la cour d’Alger, place Emiliano Zapata du Ruisseau. Ce qui fait que les jours d’audiences criminelles, l’ambiance rappelle celle d’Alger, d’ autant plus que la présence du tramway ajoute un soupçon de similitude avec Bab Ezzouar, où est implanté le tribunal de Dar El Beida ! Au milieu de cette véritable ruche, nous notons, avec plaisir, l’inlassable activité des éléments de tous les services de sécurité, surtout que cette structure couvre aussi et surtout les inlassables activités de l’aéroport Houari Boumediene de Dar El Beïda. Un gros morceau pour le duo Liès Benmicia et Rostom Mansouri, qui travaille «scientifiquement», contrairement aux malheureux duos qui ont massacré la justice durant de longues années, au seul fait qu’ils étaient de simples greffiers, promus surtout durant les amers moments que traversait notre pays, alors cible du néocolonianisme et de ses sbires. N’avons- nous pas vu un président de tribunal, vite promu inspecteur général, sans avoir «fait» la Cour d’appel et ses chambres, avec pour mission principale, de nettoyer, soi-disant, le secteur ? Le résultat de ce «nettoyage » aura été la mise hors d’état de rendre encore plus de fiers services à la magistrature. Il est vrai qu’en ces périodes de navigation «sans boussole», la justice demeurait la 5e roue de la charrette ! Pour revenir au tribunal de Dar El Beida qui, pourtant, active avec le minimum de personnel, comme pour toute la corporation, il arrive quand même à réaliser des prouesses, surtout avec l’arrivée du duo de chefs de la cour d’Alger, le 23 août 2023. Du sang neuf appelle à une nouvelle stratégie, ressemble étonnamment à celle des précédents efficaces procureurs généraux, Belgacem Zeghmati et Sid- Ahmed Mourad.

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