News fin novembre 2022
Le tribunal de Dar El Beïda prend une autre dimension!
Le tribunal de Dar El Beïda (cour d'Alger) avait été conçu pour être le siège de la cour d'Alger - est - lors du découpage en 2011, avant de devenir le siège du nouveau tribunal de Dar El Beïda en 2014. Ensuite, la nouvelle loi a donné naissance au 1er degré du tribunal, et l'appel se faisant à la cour d'Alger du Ruisseau! Mais avec le temps, le tribunal de Dar El Beïda, est devenu le centre d'intérêt de la capitale.
Lyes Benmissia, le président du tribunal, en est conscient. Très bien situé géographiquement, la présence du tram, et de plusieurs annexes de l'administration, font que ce coin d'Alger, est le lieu par excellence, des affaires et de la... justice!
Le grand nettoyage? Oui, mais...
L'effet d'annonce du ministère de la Justice qui a appris à l'opinion publique qu'une équipe d'inspecteurs du ministère allait entamer un grand nettoyage, concernant tous les paliers du secteur, afin de s'approcher encore un peu plus du justiciable. «Que le ministre de la Justice en personne s'amène avec sa «main verte» que la magistrature allait se transformer, nous ne le croirons jamais, car, avec les phénomènes qui rôdent autour, et dans la justice, qui a vu les trafiquants de faire en sorte, à ce que les magouilles continuent, c'est une opération vaine, et impossible entreprise! Ces tristes sires se sont attelés depuis très longtemps à élever des «murailles» infranchissables à tous les niveaux que l'intention des pouvoirs publics échouera!» nous confiait récemment un magistrat «opprimé» car, en son temps, il avait dénoncé la corruption au sein du Conseil supérieur de la magistrature, même; il avait tout simplement été viré!
Une juge qui avait rendu d'immenses services au régime en place, a vu son époux, être rudement entendu, emprisonné, malmené pour finalement être acquitté. «J'ai même été empêchée de voir de près, Med, mon doux mari!
La demande a été effectuée auprès du procureur général, un collègue, camarade de promotion, par-dessus le marché! Les cicatrices sont restées, des années après...» avait soupiré la dame meurtrie à jamais.