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Béjaïa

Le SOS des occupants de la cité Soumari

Des dizaines de familles du bidonville Soumari s’impatientent. Elles veulent les clés de leurs appartements.

Cinq familles ont dressé des tentes au niveau du pôle urbain d'Ighzer Ouzarif. Elles protestent contre la lenteur observée par l'administration pour la remise des clés des appartements qui leur ont été affectés, officiellement, depuis plusieurs mois. En effet, ces familles avaient été recensées par les autorités.
Elles ont même pris part au tirage au sort de désignation d'étages et de logements. Il ne reste donc que la remise des clés, qui tarde à se concrétiser.Cela fait quatre jours qu'une partie de ces sinistrés ont élu domicile dans des tentes au pôle cité plus hauts non loin des logements sociaux où il devraient être relogés. D'autres ne tarderont pas à la rejoindre, selon une protestatrice.
Au coeur de la haute ville de Béjaïa, à la cité Soumari, des dizaines de familles résidaient dans un bidonville où les conditions de vie sont des plus difficiles. Sur un vaste terrain accidenté, au milieu des arbres, plusieurs baraques de fortune sont sorties de terre, occupées par autant de familles.
Construites avec des matériaux rudimentaires, ces baraques abritent des familles entières qui évoluent dans des conditions «insoutenables». «Je vis dans une habitation composée de deux petites chambres, que j'occupe avec ma femme et mes trois enfants», raconte encore un des habitants. En difficultés et sans logements, ces familles n'ont trouvé d'autres choix que de se refugier dans ce taudis, espérant pouvoir le quitter un jour. La chance leur a souri récemment, à la faveur de la décision de leur relogement. Ce rêve est devenu une réalité mais pas tout à fait. D'où cette action de protestation pacifique qui n'a de valeur que d'interpeller les autorités concernées afin qu'elles achèvent totalement l'opération de leur relogement et mettre fin à la précarité et les tirer de cette misère. La commune de Béjaïa a bénéficié d'un quota important de logements. Ces derniers ont été construits au pôle urbain d'ighzer Ouzarif.
Alors que toutes les familles sinistrées y ont été déjà relogées, celles de la cité Soumari ne voient toujours pas le bout du tunnel. Depuis janvier 2022, toutes les cités touchées par le séisme et autres bidonvilles ont été recensés. Leurs occupants ont été relogés. C'est le cas des sites de recasement de Sakef, l'école Amimoune, Edimco et la gare. C'est aussi le cas des cités gravement endommagées par les différents séismes qui ont frappé ces dernières années la ville de Béjaïa. Des centaines de familles ont regagné leurs nouveaux appartements ces derniers mois à la suite d'une série d'opérations de relogement initiées par les autorités locales.

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