L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Bouira

Le rêve se concrétise

L’Algérie nouvelle, voulue par le président élu, se veut être aussi la fin des anciennes pratiques bureaucratiques.

En mettant en branle une politique de developpement priorisant les zones d'ombre, l'option d'une nouvelle Algérie, telle que défendue dans la campagne électorale du président Tebboune, se met en place. En effet et depuis maintenant une année, une importance primoridiale est accordée à des régions jusque-là oubliées par la politique de façade qui aura caractérisé l'Algérie pendant deux decennies.
Cette nouvelle gestion, rationnelle en pleine crise sanitaire due au Covid-19, se concrétise par l'arrivée du gaz aux coins les plus reculés, l'ouverture des voies de communication et le désenclavement, le transport scolaire, les projets d'assainissement, l'alimentation en eau potable, l'electrification rurale... la wilaya de Bouira compte dans ces domaines plusieurs projets. L'Algérie nouvelle, voulue par le président élu se veut être aussi la fin des anciennes pratiques bureaucratiques.
Le changement et l'avancée vers une nouvelle Algérie ne peuvent se résumer au renouvellement des personnes, mais au rejet du mode de gestion passé qui a montré ses limites. Parler aussi d'une nouvelle Algérie c'est aussi une Algérie plus républicaine, plus populaire et plus démocratique. Ces principes sont ceux prônés par le président Tebboune. Les élus locaux et nationaux s'adaptent aux nouvelles exigences d'une Algérie différente des années écoulées.
Le concept d'une Algérie nouvelle, mis en exergue par le président de la République lors de sa campagne, est brandi aussi par des élus en quête de légitimité. Elus lors de la mainmise sur les rênes du pouvoir par la maffia politico-financière, maîtresse des commandes des grandes formations poltiques du pays, à leur tête le FLN et le RND. Ces élus sont dans leur majorité en quête de plus de légitimité auprès d'un peuple qui, pendant une année entière, battait le pavé pour exiger plus de changement. L'Algérie ne peut en aucun cas changer avec ceux qui, pendant des décennies, ont exprimé leur allégeance au roi de l'époque et qui s'adaptent aux conjonctures.
Cet état de fait est résumé par cette intervention du chef du groupe FLN au niveau de l'APW de Bouira, Farideddine Bakiri, qui, à l'occasion de la dernière session, disait: «Il est temps de dissoudre les instances élues, d'aller vers des élections sous l'ére de Tebboune et d'avoir des représentants légitimement choisis...». Cet élu a au moins le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Dans ce registre, l'actuel P/APW de Bouira Boutata, à la diférence de ses prédécesseurs, Ahmed, fait figure d'exception. Depuis son intronisation à la tête de l'instance delibérante de la wilaya, les portes de son bureau restent ouvertes toute la semaine, aux citoyens. Il ne rate aucune occasion d'aller vers les zones les plus reculées pour s'encquérir de la situation de ses électeurs.
Voilà un exemple à suivre et des cadres en mesure de mettre en place une nouvelle gestion et une nouvelle Algérie. Le nouveau wali, de son côté, va au contact de ses administrès, dans des sorties marathons, en direction des zones les plus reculées. Une importance particulière est accordée à ces zones dites d'ombre, qui ont souffert pendant des décennies des fleaux qui ont affécté le pays. Dans ces efforts complementaires entre les élus et l'executif, les premiers résultats pointent à l'horizon. Dans moins d'un mois, plus de 2 000 familles, dont 903 à Bouira-ville, rejoindront leurs nouveaux appartements, dans le cadre d'une opération de distribution de logements sociaux. Le taux de pénétration du gaz atteindra les 90%, avec la très prochaine mise en service de nouvelles DP, dont celle d'Ouled Gacem à l'extrême sud de la wilaya. Les crises et le manque d'eau ne sont plus qu'un vieux souvenir à Bouira même s'il reste beaucoup à faire.
La nouvelle Algérie se concrétise petit à petit, au grand plaisir du citoyen, de ses élus et de son administration. La nouvelle Algérie passe par le rajeunissement de la classe politique et par l'implication du mouvement associatif dans l'acte politique. Le niveau intellectuel des élus aussi doit subir un lifting et permettre aux diplômés universitaires d'investir le champ politique et de participer effectivement et concrètement à la gestion des cités. L'édification d'une Algérie nouvelle est conditionnée par la mise en place des Codes communal et de wilaya, qui donneront plus de crédit aux élus.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours